Pour Libération, "nous serons là" (Matthieu Pigasse, Le Monde)

Par latribune.fr  |   |  232  mots
"On ne peut pas rester indifférent au sort de Libération", a estimé Matthieu Pigasse
Le trio Bergé-Niel-Pigasse, propriétaire du "Monde" et bientôt du "Nouvel Observateur" ne serait pas indifférent au sort du quotidien parisien.

Le trio Bergé-Niel-Pigasse, propriétaire du "Monde" et bientôt du "Nouvel Observateur", "sera là" si "Libération" est à vendre, a déclaré Matthieu Pigasse dimanche sur "Canal Plus". Alors qu'une journaliste l'interrogeait avec insistance sur ce que ferait le trio si le journal était à vendre, Matthieu Pigasse a répondu : "Nous verrons", puis : "Nous serons probablement là. Nous serons là".

"Quand on investit dans la presse, quand on aime la presse, quand on aime l'écrit, quand on est de gauche, engagé, on ne peut pas rester indifférent au sort de Libération", a estimé le banquier d'affaires. "Nous suivons cette situation avec attention. Mais jusqu'à preuve du contraire, Libération a des actionnaires, ces actionnaires ont un projet. Nous n'intervenons pas", a-t-il poursuivi.

Partenariat le plus vaste possible

Dans un entretien au Journal du Dimanche, Matthieu Pigasse indique que Pierre Bergé, Xavier Niel et lui-même souhaitent que leur partenariat soit "le plus vaste possible""Nous ne sommes qu'au début de notre association. Notre souhait est d'investir dans les médias porteurs de sens et d'engagement. On ne s'interdit aucun secteur: presse, radio, internet et, pourquoi pas, l'édition", ajoute-t-il.

Interrogé sur un risque de concentration, il estime que "l'univers de la presse française quotidienne, hebdomadaire, mensuelle, nationale, régionale, de droite, de gauche est tel qu'(il ne voit) pas de menace sur le pluralisme".