France Télévisions et Radio France lancent leur attaque frontale contre BFM et I-Télé

Par latribune.fr  |   |  296  mots
Le projet figurait dans le dossier de candidature de Delphine Ernotte qui, nommé en avril, occupe officiellement le fauteuil de présidente de France Télévisions depuis le 24 août.
Le deux groupes annoncent avoir signé un accord "pour travailler ensemble" sur le projet d'une chaîne commune d'information en continu.

Un nouvel acteur s'apprête à faire son entrée sur la scène de l'information en continu. Et il sera issu d'une union de taille: celle entre France Télévisions et Radio France. Delphine Ernotte Cunci et Mathieu Gallet, les Pdg des deux groupes, ont en effet annoncé mardi 1er septembre s'être accordés "pour travailler ensemble" sur le projet de créer une chaîne commune d'information en continu.

Un projet ouvert à d'autres acteurs de l'audiovisuel public

Le projet figurait dans le dossier de candidature de Delphine Ernotte qui, nommé en avril, occupe officiellement le fauteuil de présidente de France Télévisions depuis le 24 août. Elle l'évoquait d'ailleurs dans une interview accordée au Monde le jour même, où elle expliquait que ce chantier, destiné à concurrencer I-Télé et BFM, était pour elle une priorité.

"Dans un monde qui est en train de se fragmenter, où beaucoup de téléspectateurs ne font plus confiance à ce qu'ils entendent, nous voulons une chaîne qui aille plus loin que donner l'information. Et qui permette de comprendre, d'exposer des points de vue différents, d'éclairer et de décrypter, au-delà de l'information brute et parfois brutale qu'on peut voir sur les chaînes en continu", expliquait-elle.

Lancement prévu en septembre 2016, avec un pilotage bicéphale

Finalement, le projet "sera confié à Germain Dagognet, directeur délégué à l'information de France Télévisions", venu de TF1, et "Laurent Guimier, directeur de France Info", précise le communique des deux groupes. Delphine Ernotte avait déjà affirmé prévoir un lancement pour septembre 2016 sur les supports numériques.

France Télévisions et Radio France se disent par ailleurs ouverts à ce que d'autres acteurs de l'audiovisuel public s'associent au projet.