France Télévisions prépare la fin de France Ô et France 4 sur les "ondes"

Par latribune.fr  |   |  279  mots
France Télévisions prévoit de lancer de nouvelles offres numériques destinées aux enfants et aux outre-mer en septembre 2019, dans la perspective de l'arrêt de la diffusion de France 4 et de France Ô en 2020, indique le groupe dans un communiqué mercredi.

Le Conseil d'administration de France Télévisions, réuni mercredi, a approuvé un budget 2019 à l'équilibre pour la 4e année consécutive, tout en intégrant une réduction des ressources publiques de 26 millions d'euros. Dans le cadre d'une réforme de l'audiovisuel public, le gouvernement a demandé à France Télévisions un effort d'économies qui avoisinera les 400 millions d'euros d'ici 2022.

Pour cela, le groupe "maintient une politique rigoureuse de maîtrise de ses postes de charges", notamment en réduisant ses effectifs : entre 2012 et 2019, ils auront diminué de plus de 1.000 équivalents temps plein (ETP), précise un communiqué.

Des suppressions de postes

Le groupe a annoncé la semaine dernière qu'il allait négocier un nouveau plan de suppression de postes, sans départs contraints, sans en préciser l'ampleur. Il maintiendra parallèlement ses investissements dans la création audiovisuelle et cinématographique à hauteur de 420 millions d'euros et confirme ses ambitions éditoriales dans l'information, "avec le renforcement de l'offre de magazines et la couverture des élections européennes" et la proximité, "avec le renforcement de l'offre régionale de France 3, notamment grâce au partenariat avec France Bleu".

Sur ce dernier point, deux matinales communes à France 3 et France Bleu seront expérimentées à Toulouse et Nice à partir du 7 janvier.

En outre, le numérique, autre priorité, verra son budget croître de 17% en 2019.

Le budget prévoit également "un objectif ambitieux de progression des recettes commerciales, porté par les bonnes audiences linéaires et non linéaires des offres de France Télévisions et par le dynamisme des filiales du groupe".

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(avec l'AFP)