SFR prévoit une grande saignée dans ses effectifs

Par latribune.fr  |   |  245  mots
Patrick Drahi, le patron d'Altice, maison-mère de Numericable-SFR.
L’opérateur racheté par Patrick Drahi souhaite se séparer d’un tiers de ses troupes, c’est-à-dire 5.000 collaborateurs, à compter de l'année prochaine, lorsque ses engagements pour l’emploi prendront fin.

Patrick Drahi avait déjà préparé le terrain en jugeant courant juin que SFR était "en sureffectif". La direction de l'opérateur au carré rouge a annoncé aux organisations syndicales qu'elle prévoyait de réduire d'un tiers ses effectifs à compter de la fin de ses engagements sur l'emploi en 2017, a appris Reuters mercredi, de sources syndicales.

L'opérateur télécoms, racheté par Altice fin 2014, pourrait ainsi ramener à 10.000 le nombre de ses salariés en supprimant 5.000 postes d'ici 2019, ont précisé les sources. "La directrice des ressources humaines a annoncé mardi que SFR prévoyait 5.000 suppressions de postes à horizon 2017", a dit l'une des sources en précisant que l'annonce avait eu lieu lors d'une réunion consacrée à la réorganisation de la distribution chez l'opérateur.

Pas de commentaire chez SFR

Une autre source a précisé que la direction du numéro deux des télécoms s'était engagée à ce que le niveau des effectifs ne descende pas sous le seuil de 10.000 d'ici 2019, contre 15.000 aujourd'hui. Un porte-parole de SFR n'a pas souhaité commenter le chiffre avancé par les sources syndicales.

"SFR a un engagement sur l'emploi jusqu'en 2017 que nous respecterons", a-t-il dit. "Nous avons des réunions de travail avec les syndicats depuis plusieurs mois pour préparer la nécessaire réorganisation de SFR", a-t-il ajouté en réfutant l'existence d'un plan social.

(avec Reuters)