4G : 5,5 millions d'utilisateurs au deuxième trimestre (Arcep)

Par latribune.fr  |   |  318  mots
La forte croissance de la voix sur les réseaux mobiles (+8% au deuxième trimestre) compense en grande partie de la chute de 11,3% du trafic vocal de la téléphonie fixe sur un an.
Le nombre d'utilisateurs des réseaux très haut débit mobile (4G) a crû de 1,8 million en l'espace de trois mois, selon le rapport trimestriel du marché des télécoms publié par l'Arcep.

1,8 million de plus. Ce sont 5,5 millions de personnes qui ont utilisé les réseaux très haut débit mobile (4G) au deuxième trimestre, indique l'Observatoire du marché des télécoms, publié jeudi 2 octobre par l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep).

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"L'appétence des utilisateurs pour les contenus et l'accès à l'internet via leurs mobiles se confirme trimestre après trimestre", souligne par ailleurs l'Arcep, qui précise que le volume de données échangées sur les réseaux mobiles a bondi de 88,9% en un an au deuxième trimestre. Il s'établit ainsi en moyenne à 307 mégaoctées par utilisateur et par mois.

Les abonnements poursuivent leur croissance

"La croissance annuelle du nombre total d'abonnements (fixes et mobiles) se maintient à un niveau élevé (+4% environ), depuis trois trimestres", précise l'Arcep, qui ajoute que le nombre d'abonnements internet à haut et très haut débit fixe a atteint 25,4 millions au 30 juin 2014.

Le trafic de communications vocales fixes et mobiles a reculé de 0,5% au deuxième trimestre. La forte croissance de la voix sur les réseaux mobiles (+8% au deuxième trimestre) compense en grande partie la chute de 11,3% du trafic vocal de la téléphonie fixe sur un an.

Baisse moindre des revenus

Le gendarme des télécoms souligne aussi "la faible baisse des prix depuis le début de l'année 2014". D'avril à juin, le revenu des opérateurs sur le marché de détail s'est élevé à 9,1 milliards d'euros, soit une baisse de 4,1% sur un an (après une chute de 7,7% en 2013)

Ce moindre recul est lié à la stabilisation du revenu des services fixes (téléphone et internet) à 3,7 milliards d'euros, tandis que la chute du revenu des services mobiles a ralenti avec un repli de 10,6%, à 3,4 milliards au deuxième trimestre (après une chute de 14% en 2013).