Les États-Unis vont demander l’extradition de la numéro deux de Huawei

Par latribune.fr  |   |  238  mots
Meng Wanzhou, 46 ans, a été arrêtée le 1er décembre au Canada alors qu'elle était en transit entre deux vols à l'aéroport de Vancouver. Elle est la fille du fondateur de Huawei, société que les agences du renseignement américain présentent comme liée au gouvernement chinois. (Crédits : Aly Song)
Les États-Unis ont informé les autorités canadiennes qu'ils allaient formuler une demande officielle d'extradition pour la directrice financière de Huawei, Meng Wanzhou, a rapporté lundi 21 janvier le Globe and Mail.

Les ennuis se poursuivent pour la numéro deux de Huawei. Les États-Unis ont informé les autorités canadiennes qu'ils allaient formuler une demande officielle d'extradition pour la directrice financière du géant chinois des télécoms, Meng Wanzhou, a rapporté lundi 21 janvier le Globe and Mail.

L'ambassadeur du Canada aux États-Unis, David MacNaughton, n'a pas précisé quand la demande d'extradition serait faite mais la date limite pour la formuler est fixée au 30 janvier, poursuit le journal.

Une nouvelle comparution en justice est prévue le 6 février

Le géant chinois des télécoms a refusé de commenter une procédure en cours tandis que le département américain de la Justice n'était pas joignable dans l'immédiat. Meng Wanzhou, 46 ans, a été arrêtée le 1er décembre au Canada alors qu'elle était en transit entre deux vols à l'aéroport de Vancouver. Elle est la fille du fondateur de Huawei, société que les agences du renseignement américain présentent comme liée au gouvernement chinois.

Les États-Unis accusent Meng d'avoir dissimulé des liens existant entre l'équipementier télécoms chinois et une firme qui essayait de contourner les sanctions américaines contre l'Iran. Meng Wanzhou a été libérée sous caution le 12 décembre dernier avec obligation de rester au Canada. Une nouvelle comparution en justice est prévue le 6 février.

(avec Reuters)