Telecom Italia veut mettre 4.000 employés au chômage partiel

Par latribune.fr  |   |  262  mots
TIM, dont le principal actionnaire est Vivendi, a négocié pendant des mois avec les syndicats sur une réduction des effectifs mais les discussions ont été suspendues en mars. (Crédits : Remo Casilli)
Telecom Italia a demandé au gouvernement italien d'approuver la mise au chômage partiel de 4.000 employés dans le cadre de son plan stratégique 2018-2020 dévoilé en mars, a-t-on appris ce jeudi 17 mai de source proche du dossier.

L'opérateur historique italien en appelle à Rome. Telecom Italia a demandé au gouvernement italien d'approuver la mise au chômage partiel de 4.000 employés dans le cadre de son plan stratégique 2018-2020 dévoilé en mars, a-t-on appris ce jeudi 17 mai de source proche du dossier. Ce dispositif, s'appuyant sur des fonds publics, permet à une entreprise de réduire provisoirement ses effectifs sans licenciement pour les adapter à sa stratégie ou à un environnement économique plus difficile.

TIM, dont le principal actionnaire est Vivendi, a négocié pendant des mois avec les syndicats sur une réduction des effectifs mais les discussions ont été suspendues en mars. L'ancien monopole italien des télécoms réfléchit à 7.500 suppressions de postes en Italie, sur ses 50.000 employés dans ce pays, via des départs volontaires et des retraites anticipées, ont dit des sources syndicales.

Impasse des négociations

Telecom Italia prévoit aussi 2.000 embauches financées par une réduction du temps de travail de tous les autres employés de 20 minutes par jour, ont ajouté les sources. Le groupe a déclaré jeudi que l'impasse des négociations avec les syndicats rendaient le recours au chômage partiel inévitable.

"Ce projet sera analysé et discuté avec les organisations syndicales avec la perspective souhaitable de parvenir rapidement à un accord", écrit TIM dans un communiqué, confirmant la demande adressée au gouvernement sans en fournir les détails.

TIM et les syndicats n'ont plus que quelques semaines pour trouver une solution alternative, a dit une source proche de l'opérateur.

(avec Reuters)