Ubisoft : Vivendi n'envisage pas (pour l'instant) une OPA hostile

Par latribune.fr  |   |  177  mots
Le groupe dirigé par Vincent Bolloré détient 22,8% d'Ubisoft, devant la famille Guillemot, avec 13,22% du capital.
Vivendi s'était engagé à ne pas lancer d'OPA pendant six mois, un délai qui arrivait à expiration en octobre.

Vivendi n'envisage pas de lancer une offre publique d'achat (OPA) hostile sur l'éditeur de jeux vidéo Ubisoft. Mercredi, Stéphane Roussel, directeur opérationnel de Vivendi et PDG de Gameloft s'est montré catégorique. Interrogé sur la possibilité d'une OPA hostile sur Ubisoft, M. Roussel a répondu "Non", avant d'ajouter "on a le temps, on a le choix".

Vers un changement de tactique ?

Cette déclaration intervient alors que le délai de six mois pendant lequel Vivendi s'était engagé à ne pas lancer d'OPA arrivait à expiration. Le groupe dirigé par Vincent Bolloré détient 22,8% d'Ubisoft, devant la famille Guillemot, avec 13,22% du capital. Et en 2017, il bénéficiera d'un droit de vote double : Vivendi pourrait alors disposer de 33,6% des droits de vote, dépassant alors le seuil de 30% qui déclenche une OPA.

Comme l'expliquait La Tribune lors de l'AG d'Ubisoft le 30 septembre, Vincent Bolloré pourrait aussi utiliser une autre tactique que celle du rachat : rester au capital et intégrer le conseil, pour le faire basculer progressivement en sa faveur.

(Avec AFP)