Une voiture autonome de Google jugée responsable d'un accident... en partie

Par latribune.fr  |   |  304  mots
Comme le souligne le Financial Times, cet accident tombe à un très mauvais moment. Google lutte contre l'Etat de Californie qui exige qu'un conducteur humain soit dans le véhicule pour réagir en cas d'urgence.
C'est la première fois que Google admet qu'une de ses voitures autonomes a une part de responsabilité dans un accident. Le géant américain assure avoir tiré les leçons de cette collision avec un autocar pour que cela ne se reproduise plus à l'avenir.

Un coup de frein pour le développement des voitures autonomes ? Une voiture sans conducteur de Google a une part de responsabilité dans un récent accrochage sur une route de Californie, a reconnu lundi le géant d'internet. C'est la première fois que la firme de Mountain View admet qu'une de ses voitures sans conducteur est en partie responsable d'un accident. La Lexus convertie en véhicule sans conducteur est entrée en collision à petite vitesse avec un autocar le 14 février.

"C'est un exemple classique d'arbitrage qui fait partie intégrante de la conduite: nous essayons tous d'anticiper les mouvements des uns et des autres", a expliqué Google, lundi, dans un rapport portant sur les performances en février de ses voitures sans conducteur.

"Dans ce cas-là, nous avons clairement une responsabilité parce que si notre voiture n'avait pas bougé, il n'y aurait pas eu de collision", a précisé le groupe.

Google assure en avoir tiré les leçons

Google a toutefois assuré que désormais les leçons de cet accident et ce qu'il faut en retirer pour en éviter de nouveaux ont été programmés dans ses logiciels en procédant à la simulation de milliers de situations similaires.

Comme le souligne le Financial Times, cet accident tombe à un très mauvais moment. Google lutte contre l'État de Californie qui exige qu'un conducteur humain soit dans le véhicule pour réagir en cas d'urgence. Jerry Kaplan, entrepreneur dans les technologies et auteur d'un livre récent sur la robotique, analyse pour le journal économique :

"Il y a beaucoup de signaux que les gens respectent, mais qui sont dur à programmer dans une voiture autonome. L'accident était mineur, mais cela prendra du temps avant que ce type de voiture puisse conduire dans des rues très fréquentées."