Les prix des logements anciens baissent à Paris

Par latribune.fr (source AFP)  |   |  352  mots
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Les prix des logements anciens à Paris ont baissé légèrement, à 8.340 euros/m2 en moyenne, pour la période comprise entre novembre 2011 et janvier 2012, au lieu de 8.37O euros/m2 précédemment, a annoncé jeudi soir la Chambre des notaires Paris-Ile-de-France.

Est-ce le début d'un retour progressif au calme dans l'immobilier parisien, après des années de hausse spectaculaire ? Les prix des logements anciens à Paris ont baissé légèrement, à 8.340 euros/m2 en moyenne, pour la période comprise entre novembre 2011 et janvier 2012, au lieu de 8.37O euros/m2 précédemment, a annoncé jeudi soir la Chambre des notaires Paris-Ile-de-France.

Le mouvement de baisse des prix, amorcée en fin d'année dernière, se trouve confirmé, indiquent les notaires dans un communiqué. De plus, les promesses de vente conclues récemment, qui présagent l'évolution des prix définitifs, font ressortir les prix des appartements dans la capitale entre 8.100 et 8.200 euros/m2 en moyenne à fin mai, confirmant une tendance légèrement baissière (-2 à -3,2%), après une forte flambée des prix qui avait entraîné une hausse annuelle de 21,3% fin août 2011.

-1,4% en Seine-Saint-Denis, seulement -0,3% à Paris

Pour l'ensemble de l'Ile-de-France, les prix des logements anciens, pour la même période, sont en repli de 0,6%. La baisse la plus forte est observée en Seine-Saint-Denis (1,4%), tandis que le repli n'excède pas 0,3% dans Paris intra muros. La baisse du nombre des transactions, constatée depuis plusieurs mois, a été provisoirement stoppée à cause de la réforme entraînant une plus forte imposition des plus-values immobilières qui, prenant effet au 1er février 2012, a provoqué un afflux de ventes.

Ainsi, de novembre 2011 à janvier 2012, 43.000 logements anciens ont été vendus, soit une augmentation de 6% par rapport à la même période 12 mois auparavant, et même de 32% dans Paris intra-muros. Après les records enregistrés l'an passé, les notaires franciliens avaient anticipé fin février la perspective d'un repli du marché de l'ancien en 2012 sur l'ensemble de la région, évoquant une baisse de 5 à 10% à moins d'un "nouveau rebond de la crise financière".

Mais cette rupture "ne sera durable que si la construction neuve s'accèlere durablement en Ile-de-France pendant plusieurs années", avaient-ils prévenu. En province, les prix devraient connaître la même pente, selon les prévisions de l'Insee.