Le pouvoir d’achat immobilier des ménages s’améliore lentement

Par latribune.fr  |   |  323  mots
A Paris par exemple, seuls 34,2 % des ménages sont en capacité d'acquérir un bien correspondant à leurs besoins
Quasiment partout en France, les ménages ont vu leur pouvoir d’achat immobilier croître au deuxième trimestre 2013 par rapport au même trimestre de 2012 sur le marché de l’ancien, selon une étude du Crédit Foncier. Rien d’étonnant au regard du niveau des taux d’intérêt de crédits historiquement bas et de la baisse, certes faible, mais généralisée des prix.

C'est un fait, le pouvoir d'achat immobilier des ménages sur le marché de l'ancien s'améliore doucement en France. Au deuxième trimestre 2013, il a par exemple crû de 4% à Paris, par rapport au deuxième trimestre 2012, selon une étude du Crédit Foncier. La hausse est similaire en Ile-de-France (3,7%), et un peu plus faible en province à 1,8%.
En tout état de cause, ce n'est pas étonnant puisque les deux principaux déterminants du pouvoir d'achat immobilier, à savoir les prix et les taux d'intérêt de crédits, ont baissé depuis 2012.

Ces derniers ont atteint des niveaux historiquement bas au deuxième trimestre 2013 en dessous de 3% en moyenne, selon l'Observatoire Crédit Logement/CSA, référent en la matière. De même, les prix ont reculé quasiment partout entre juillet 2012 et juin 2013 : de 1,2% en Ile-de-France et de 1,1% en France métropolitaine, selon les chiffres Insee-Notaires.

Seuls 34,2% des ménages peuvent acheter un bien qui leur convient à Paris

Mais si les évolutions en pourcentage de pouvoir d'achat immobilier sont relativement homogènes, il reste beaucoup plus difficile d'acheter dans certains endroits. A Paris par exemple, seuls 34,2 % des ménages sont en capacité d'acquérir un bien correspondant à leurs besoins, selon l'étude du Crédit Foncier. C'est la deuxième plus faible proportion en Ile-de-France derrière Neuilly (27,9%). Alors qu'en moyenne, 53,7% des franciliens sont en capacité d'acheter un bien qui répond à leurs besoins.

En province, Rennes et Strasbourg sont comme souvent les deux villes où l'achat immobilier est le plus accessible. Près de 70% des habitants de la Capitale bretonne ont la capacité d'acquérir un bien qui leur convient, contre 66,5% du côté de la métropole alsacienne. avec Avec Marseille, Strasbourg est cependant l'une des deux seules villes de province recensées par l'étude du Crédit Foncier où le pouvoir d'achat immobilier de ses habitants a baissé (-0,4 % à Marseille et -0,8 % à Strasbourg) lors du deuxième trimestre 2013.