Résidences secondaires : les étrangers délaissent de plus en plus la France

Par latribune.fr  |   |  321  mots
Le nombre de transactions, en repli depuis 2009, enregistre cette année une baisse à deux chiffres (-13%), selon l'étude annuelle de BNP Paribas International Buyers.
Les non-résidents ont surtout moins acheté en province, le nombre d'acquisitions en Ile-de-France restant quasi stable (-0,6%) selon l'étude annuelle de BNP Paribas International Buyers.

Le nombre de résidences secondaires acquises par des étrangers en France a encore baissé en 2013, avec un recul particulièrement marqué en province, d'après l'étude annuelle de BNP Paribas International Buyers.

Un montant quasi stable

Selon cette étude, le nombre de transactions, en repli depuis 2009, enregistre cette année une baisse à deux chiffres (-13%). Les non-résidents ont surtout moins acheté en province, le nombre d'acquisitions en Ile-de-France restant quasi stable (-0,6%).

Le montant moyen des transactions est en légère hausse (+1%), à 354.000 euros contre 351.000 euros en 2012, un prix moyen qui passe presque du simple au double entre la province et la région parisienne (330.000 euros contre 584.000 euros).

A la recherche de la bonne affaire

Pour expliquer ce phénomène, François Laforie, directeur de l'activité BNP Paribas International Buyers, cité dans un communiqué, estime que le marché des non-résidents est devenu plus sélectif:

"Les acquéreurs étrangers sont à la recherche des bonnes affaires, tirant ainsi les leçons de l'évolution du marché depuis trois ans, particulièrement dans les régions de villégiature. Grâce notamment à une reprise économique plus forte, les Britanniques et les Suisses se distinguent".

Les Britanniques restent les principaux acquéreurs

Les premiers restent les principaux acquéreurs de maisons secondaires en France, avec un quart des acquisitions, surtout dans l'ouest de la France, devant les Belges qui sont en tête dans le Nord, l'Auvergne et le Languedoc-Roussillon.

Cette année, l'étude, réalisée à partir des déclarations de transactions effectuées par les notaires ainsi qu'à partir d'entretiens réalisés par téléphone auprès d'un panel d'agents immobiliers et de courtiers et de questionnaires en ligne adressés à une clientèle d'expatriés, comporte aussi une comparaison des coûts fiscaux d'acquisition dans neuf pays. La France, dans la moyenne, se place ainsi derrière les États-Unis, l'Italie et le Portugal.