Immobilier tertiaire : Paris, deuxième ville la plus dynamique d'Europe

Par latribune.fr  |   |  379  mots
La capitale française présente notamment "le plus haut niveau de dépenses de recherche et développement de toutes les villes étudiées", grâce à la présence de nombreux clusters technologiques, relève l'étude.
Parmi les 100 principales villes d'Europe, Londres arrive première d'un classement en fonction du dynamisme du marché immobilier de bureaux. Elle est néanmoins suivie par la capitale française, qui en 2013 n'occupait que la troisième place.

Paris n'est plus devancé que par Londres. Dans un classement international des 100 principales villes d'Europe en fonction du dynamisme de la demande sur leur marché immobilier de bureaux, publié jeudi 18 septembre, la capitale françaisearrive deuxième, alors qu'elle occupait la 3e place en 2013. Londres, comme toujours, "domine le palmarès".

Selon ce 15eme classement nommé "E-REGI", établi par la société de gestion d'investissement immobilier LaSalle Investment Management, les deux villes européennes sont suivies par les villes d'Istanbul, Stockholm, Oslo, Munich, Luxembourg, Stuttgart, Zürich et Copenhague.

Varsovie, Madrid, Barcelone et Prague progressent

Ces métropoles d'Europe sont donc celles qui présentent le plus grand potentiel de croissance économique, souligne cette étude qui vise à identifier les marchés immobiliers susceptibles de progresser ou de régresser dans les cinq prochaines années. Anne Koeman-Sharapova, auteur de la recherche, explique:

"Bien que la reprise économique puisse être compromise par des chocs imprévus, les villes présentant sur le long terme des performances démographiques et technologiques positives, ainsi qu'un fort développement urbain, seront les plus susceptibles de prospérer à l'avenir."

D'autres villes, telles que Varsovie (15e), Madrid (24e), Barcelone (41e) et Prague (46e), "ont aussi vu leur classement s'améliorer de manière significative, les perspectives de croissance économique et d'emploi dans ces régions se renforçant", souligne LaSalle Investment Management, qui dit constater en 2014 "la fin de la stagnation dans la plupart des marchés immobiliers européens".

Les autres villes françaises reculent

La capitale française présente notamment "le plus haut niveau de dépenses de recherche et développement de toutes les villes étudiées", grâce à la présence de nombreux clusters technologiques, relève l'étude. Grâce à une progression de son produit intérieur brut (PIB) - la région Île-de-France génère environ un tiers du PIB français et abrite 19% de la population du pays -, Paris a ainsi réussi à améliorer son classement malgré "la faiblesse continue" de l'économie française.

L'écart se creuse en revanche entre Paris la plupart des autres capitales régionales. À l'exception de Lyon, toutes reculent en effet dans le classement, en raison de la dégradation de leur marché de l'emploi, note l'étude.