Immobilier : la hausse des prix dans l'ancien ralentit au deuxième trimestre (+6,8%)

Par latribune.fr  |   |  287  mots
La hausse des prix dans l'ancien a ralenti au deuxième trimestre. (Crédits : DR)
La hausse des prix dans l'immobilier ancien connaît un ralentissement au deuxième trimestre à +6,8% sur un an, selon l'indice Notaires-Insee publié mardi. Les prix des maisons ont progressé nettement plus vite que ceux des appartements, et plus vite en province qu'en Île-de-France, deux tendances à l'œuvre depuis le début de la crise sanitaire. Le principal blocage tient à la difficulté d'accès au crédit, plus qu'à la hausse des taux.

Les prix de l'immobilier ancien continuent d'augmenter au deuxième trimestre mais à un rythme un peu moins soutenu qu'au premier trimestre. La hausse est, en effet, de +6,8% sur un an, selon l'indice Notaires-Insee publié ce mardi. Cet indice se fonde sur les ventes effectivement réalisées.

Le prix des maisons progresse plus vite que ceux des appartements

Au premier trimestre, elle était de +7,3% sur un an, selon cet indice. Elle était portée par les maisons individuelles, dont les prix avaient augmenté plus vite que les appartements (+9,3% sur un an contre + 4,7%), et par la province, alors que l'Ile-de-France donnait des signes d'essoufflement.

De même, au deuxième trimestre, les prix des maisons ont progressé nettement plus vite que ceux des appartements, et plus vite en province qu'en Île-de-France, deux tendances à l'œuvre depuis le début de la crise sanitaire.

Blocage sur l'accès au crédit

« Les chiffres sont encore au beau fixe », se félicite Thierry Delesalle qui préside la commission statistiques des Notaires du Grand Paris. « À plusieurs trimestres exceptionnels devraient succéder des trimestres peut-être pas exceptionnels mais toujours dynamiques. »

L'indice des notaires se base sur les ventes déjà conclues et il accuse en général quelques mois de retard sur les tendances du marché. Les conséquences de la crise énergétique, de l'inflation et des hausses des taux la restriction n'ont donc pas encore fait sentir tous leurs effets dans ces chiffres. Concernant les blocage sur le marché immobilier, les Notaires du Grand Paris estiment qu'ils tiennent davantage « aux difficultés d'accès au crédit (blocage lié au taux d'usure et comportement plus restrictif des banques) qu'à la hausse des taux des crédits immobiliers ».