SNCF : le trafic a repris en Rhône-Alpes, la colère reste

Par latribune.fr  |   |  324  mots
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Le sectionnement de câbles entre Chambéry et Albertville a fortement perturbé samedi le traficferroviaire dans cette région, alors que ce week-end de vacances scolaires est un des plus chargés de l'année. 40.000 voyageurs environ ont subi des retards allant jusqu'à 6 ou 7 heures.

La SNCF n'en finit décidément pas avec les déboires de toutes sortes. Ce samedi, alors que la France entière est en vacances scolaires, les Parisiens étant sur le retour tandis que les Lyonnais ou les Bretons partent au contraire, les trains circulant entre Chambéry et Bourg-Saint-Maurice ont du être arrêtés, en raison d'un "acte de malveillance" commis près d'Albertville. 

La compagnie précisait samedi que "des câbles ont été sectionnés à la scie, perturbant gravement les trafics dans la vallée de la Tarentaise". Les perturbations ont commencé vers 9h30 et ont duré toute la journée. Samedi soir, la ligne était réparée et le trafic a repris normalement ce dimanche matin.

Les voyageurs empruntant cette ligne ont subi des retards jusqu'à 6 ou 7 heures. 30.000 personnes au moins auraient ainsi été affectées. 

La SNCF jour décidément de malchance, après les fortes perturbations déjà enregistrées sur le réseau lors des vacances de Noël ou les récents vols de câbles de cuivre au début du mois près de Lille. Ces vols, au nombre de 50 par semaine en moyenne en 2010, ont coûté 30 millions d'euros à la SNCF l'an dernier.

Nathalie Kosciusko-Morizet, la ministre de l'écologie, s'est rendue samedi au centre national des opérations de contrôle de la SNCF à Paris près de la gare de l'Est pour suivre l'évolution de la situation. Elle a annoncé que «plusieurs mesures" étaient envisagées». Elle a cité «un contrôle renforcé des installations, un marquage des cables pour gêner la revente et la mise en place d'un dispositif d'alerte automatique par GSM en cas de rupture de câbles». Elle a également souhaité que les mesures qui avaient commencé à être prises pour un coût de 12 millions d'euros sur trois ans «montent fortement en gamme» pour un total de 40 millions d'euros sur 18 mois.