Nicolas Sarkozy recadre le président de la SNCF, Guillaume Pepy. Dans une nouvelle lettre de mission, le Chef de l'Etat lui demande d'engager "une profonde démarche d'amélioration de la qualité de service" aux voyageurs, selon un communiqué de l'Elysée publié ce jeudi.
"Des évolutions positives sont déjà notables', écrit Nicolas Sarkozy, comme le service minimum pendant les périodes de grèves ou le fret ferroviaire. Mais le président de la République charge le patron de la SNCF "d'engager la SNCF dans une nouvelle étape de modernisation de ses relations sociales". Il lui demande notamment de "poursuivre le développement du TGV, indispensable à l'aménagement du territoire français, tout en garantissant l'avenir des trains du quotidien", tels les TER, Transilien en Ile-de-France, trains d'équilibre du territoire (Corail, Intercités, Teoz).
Dans un marché qui "se développe et s'ouvre, la SNCF va quitter progressivement sa situation de monopole". Cette ouverture "doit être considérée comme une nouvelle opportunité", indique le Chef de l'Etat.
Guillaume Pepy s'est déclaré jeudi très satisfait de la lettre de mission, adressée cette semaine. Il y voit "un soutien à la transformation" engagée depuis trois ans. "L'Etat-actionnaire a une vision, un projet pour la SNCF", précise Guillaume Pepy dans un entretien téléphonique à l'AFP.
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