Fiscalité : Hollande se félicite du changement de cap de la principauté Andorre

Par latribune.fr  |   |  282  mots
"Vous avez compris que la transparence des transactions, l'équité fiscale, la supervision des activités financières étaient des objectifs incontournables" François Hollande. /Reuters.
La Principauté d'Andorre, ex-paradis fiscal autrefois décrié de tous, se voit attribuer les félicitations de François Hollande lors de sa visite. En pleine mutation, l'Andorre pourrait devenir un partenaire de poids.

Lors de sa visite dans la Principauté d'Andorre, François Hollande s'est félicité, jeudi, de l'évolution du pays en matière financière. En présence des parlementaires de la Principauté, le chef de l'Etat à rendu hommage à la normalisation de cet ex-paradis fiscal. Il a notamment souligné le fait que depuis 2009, le gouvernement a généralisé la TVA "et introduit l'imposition directe sur les bénéfices des sociétés, sur les revenus des non-résidents et maintenant des résidents".

Un signe d'ouverture salué

Un revers de politique soutienu officiellement par la France, les présidents français sont coprinces de la Principauté, envers les réformes internes au pays. Ce qui leur a permis de sortir, en 2010, de la liste "grise" des paradis fiscaux établis par l'OCDE. Un acte politique que François Hollande s'est empressé de salue r:

"Vous avez compris que la transparence des transactions, l'équité fiscale, la supervision des activités financières étaient des objectifs incontournables" avant de saluer la Principauté pour ne pas être tomber dans le travers de "la tentation de l'égoïsme et du repli".

Une collaboration plus importante

Le président Hollande a également marqué sa venue en Andorre en rappelant la coopération entre la Principauté et l'Union Européenne. Et a souligné qu'un "accord d'association est en cours de discussion". Accord qui sera soutenue par la France:

"La France soutient vos efforts et sera avec vous plus qu'un partenaire".        

 Il a cependant rappelé que ce que les dirigeant andorrans "doivent faire, c'est s'ouvrir, être transparents sur le plan fiscal" pour "éviter les suspicions", ce qui "n'est pas le cas, ici en Andorre", a-t-il souligné.