Un sommet sur la croissance et l'emploi en Italie le 6 octobre

Par latribune.fr  |   |  321  mots
La proposition de Matteo Renzi, le chef du gouvernement italien, d'organiser un sommet européen sur la croissance à l'automne été retenue.
François Hollande a annoncé la tenue le 6 octobre en Italie d'un sommet de l'Union européenne « sur la question de la croissance et de l'emploi », une proposition de Matteo Renzi. Le Président de la République espère qu’un sommet sur la zone euro suivra.

Une réunion extraordinaire de chefs d'Etat au chevet de l'économie européenne. François Hollande a annoncé samedi la tenue le 6 octobre en Italie d'un sommet de l'Union européenne « sur la question de la croissance », mais aussi de l'emploi, reprenant une proposition du chef du gouvernement italien, Matteo Renzi, dont le pays assure la présidence tournante de l'UE ce semestre.

« Nous avons soutenu la proposition du président du Conseil italien Matteo Renzi de réunir un sommet de l'Union européenne en Italie le 6 octobre sur la question de la croissance et avec la volonté de mettre l'emploi au cœur des choix européens », a déclaré le Président de la République à l'issue d'une réunion des dirigeants sociaux-démocrates européens à l'Elysée, avant le Conseil de l'UE à Bruxelles samedi après-midi. Ce sommet « sera suivi, j'en ai fait moi-même la proposition, par un sommet de la zone euro si nos partenaire l'acceptent » a indiqué François Hollande.

 Contexte économique « préoccupant »

Le Président français a qualifié le contexte économique en Europe de « préoccupant », du fait d'une «  reprise trop faible, fragile », d'un  « chômage trop élevé » et d'une « inflation particulièrement basse qui indique bien que l'Europe est en sous-activité. » Il a plaidé en faveur d'un « assouplissement de la politique monétaire » mais aussi de plus de « flexibilité » dans le rythme de réduction des déficits budgétaires afin qu'il soit « compatible avec les objectifs de croissance. » Ce qui pourrait être décidé lors de ce sommet des 18 pays partageant la monnaie unique.

 François Hollande a répété qu'il espérait la mise en œuvre « le plus vite possible, dès la fin de l'année ou le début de l'année prochaine », du plan européen d'investissements de 300 milliards d'euros annoncé par le président de la nouvelle Commission européenne, Jean-Claude Juncker.