"Le PS n'est pas encore tout à fait mort"

Par latribune.fr  |   |  178  mots
Dans la crise interne qui secoue le PS, le député socialiste de l'Essonne Manuel Valls a répondu ce week-end au philosophe Bernard-Henri Lévy qui annonce la disparition du principal parti d'opposition français.

"Le PS doit disparaître", avait annoncé dans le Journal du Dimanche du 19 juillet le philosophe Bernard-Henri Lévy, réagissant aux soubressauts internes du parti ces dernières semaines.

Non, le PS n'est pas (encore) tout à fait mort", lui a répondu ce week-end le socialiste Manuel Valls - par ailleurs en conflit ouvert avec la première secrétaire du parti, Martine Aubry.

"ll survivra même à la tempête si, fidèle à sa boussole, il sait réviser son cap, changer sa voilure et modifier le fonctionnement à son bord", a estimé le député-maire d'Evry dans l'édition de samedi du "Journal du Dimanche "(JDD).

"Nous sommes aujourd'hui à une nouvelle charnière de notre histoire, d'où peut naître le pire comme le meilleur", a-t-il également déclaré. "Si nous ouvrons notre parti sur la société en organisant des primaires et si nous régénérons notre projet à la source des expériences locales et des réflexions de nos 'think tanks', nous aurons les moyens de battre la droite dès 2012".