Relaxe générale requise dans le procès Chirac

Par latribune.fr, avec agences  |   |  210  mots
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Le parquet parisien a requis la relaxe pour l'ex-président de la république et les neufs autres personnes jugées depuis le 5 septembre dans le cadre d'un procès sur des emplois présumés fictifs à la mairie de Paris.

Contre Jacques Chirac, le parquet de Paris estime les éléments à charge insuffisants. Sans surprise, il a requis la relaxe. Michel Maes, substitut du procureur, s'est expliqué ce mardi au cours de son réquisitoire : "les éléments manquent pour caractériser tant l'aspect intentionnel que matériel d'une infraction."

Neuf autres prévenus, dont Jean De Gaulle, petit-fils du général, sont aussi concernés par cette décision, dans les deux volets de l'affaire, à Paris et Nanterre. Ils sont jugés pour leur implication présumée dans le détournement de fonds publics entre 1992 et 1995 alors que Jacques Chirac était maire de la capitale.

Un non-lieu avait déjà été demandé par le procureur, Jean-Claude Marin à la fin de l'instruction en 2009. Deux juges d'instruction avaient cependant refusé de suivre cet avis et ordonné la tenue du procès, estimant que les faits pouvaient indiquer l'existence d'un "système" de détournement de fonds publics susceptible de financer la campagne de l'ancien président de la république.

Ce dernier bénéficie d'une dispense afin de ne pas assister aux audiences, pour des raisons médicales. Ses avocats plaideront vendredi, jour de la fin du procès, avant la mise en délibéré du jugement.