A 0,4% pendant l'été, la croissance française fait mieux que prévu

Par latribune.fr avec Reuters  |   |  431  mots
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L'économie française a rebondi davantage que prévu au troisième trimestre, avec une croissance de 0,4%, selon l'Insee. Au printemps, le PIB avait reculé de 0,1%, au lieu de stagner comme l'estimait jusque-là l'Insee. L'acquis de croissance ressort à 1,7% fin septembre. Par ailleurs, l'emploi salarié est resté quasiment stable sur la même période par rapport aux trois mois précédents, avec 7.400 postes créés seulement.

Bonne nouvelle pour l'économie française. Elle a enregistré une croissance de 0,4% au troisième trimestre par rapport aux trois mois précédents, un chiffre supérieur aux attentes, d'après les données préliminaires des comptes nationaux publiés ce mardi par l'Insee.

Les données de l'Insee sont meilleures qu'attendu par les économistes. Trente et un d'entre eux anticipaient en moyenne une croissance de 0,3%, leurs estimations s'échelonnant de zéro à 0,5%, selon Reuters.

Quant à l'acquis de croissance à la fin septembre, c'est-à-dire la performance qu'afficherait le PIB français sur l'ensemble de l'année dans l'hypothèse d'une croissance nulle au quatrième trimestre, il ressort à 1,7%.

De leur côté, la Banque de France prévoyait pour sa part une progression de 0,1% du PIB et l'Insee un chiffre de 0,3%.

Par ailleurs, l'Insee a révisé à -0,1% la croissance du deuxième trimestre contre 0 précédemment.

Au troisième trimestre de cette année, selon les données préliminaires, les dépenses de consommation des ménages français ont augmenté de 0,3% par rapport à avril-juin, alors que leurs investissements augmentaient de 1,4%. Les dépenses des administrations publiques sont en hausse de 0,2% d'un trimestre sur l'autre et leurs investissements de 0,5%.

Les investissements des entreprises non-financières ont pour leur part reculé de 0,3%, après une hausse de 0,3% au deuxième trimestre. Les variations de stocks ont apporté une contribution nulle à la croissance du troisième trimestre. Quant au commerce extérieur, sa contribution a été positive de 0,1 point, les importations ayant augmenté de 0,3% alors que les exportations progressaient de 0,7%.

L'économie allemande a de son côté, pour la même période, affichée une croissance de 0,5%. Elle a notamment été tirée par la demande intérieure. Les premières estimations de la croissance en Allemagne et dans l'ensemble de la zone euro doivent être publiées dans la matinée.

Emploi salarié quasi stable

Par ailleurs, l'emploi salarié des secteurs marchands non agricoles est resté quasiment stable en France au troisième trimestre par rapport aux trois mois précédents, avec 7.400 postes créés seulement, selon l'estimation "flash" publiée mardi par l'Insee et la Dares. Au deuxième trimestre, ces secteurs avaient créé 33.300 emplois. Sur un an, l'emploi salarié affiche une hausse de 1% avec 159.500 nouveaux emplois, précise l'Insee.

Le secteur tertiaire a créé 8.300 nouveaux emplois au troisième trimestre mais 19.700 postes ont été perdus dans l'intérim. Parallèlement, la construction affiche 3.000 destructions d'emplois tandis que l'industrie a généré 2.100 nouveaux postes après 2.900 destructions au deuxième trimestre.