Le PDG d'ADP (sur le départ) est favorable à un écart des salaires limité

Par latribune.fr (source AFP)  |   |  244  mots
Copyright Reuters - Pierre Graff, PDG d'Aéroports de Paris
Pierre Graff s'est dit favorable à la limitation de l'écart des rémunérations de 1 à 20 dans les entreprises dans lesquelles l'État est majoritaire. Il est cependant peu concerné dans la mesure où l'écart à Aéroports de Paris est de 1 à 22,6 et qu'il doit quitter les rênes de l'entreprise en novembre.

Le PDG d'Aéroports de Paris (ADP), Pierre Graff, s'est dit favorable ce mercredi à la proposition du gouvernement de limiter l'écart des rémunérations de 1 à 20 dans les entreprises dans lesquelles l'Etat est majoritaire. "Je trouve la proposition du gouvernement français d'un écart de 1 à 20 justifiée, et j'y suis, pour ma part, favorable", a-t-il déclaré à des journalistes invités à Istanbul, faisant référence à une mesure qui devrait également s'appliquer aux contrats en cours. "Pour l'entreprise Aéroports de Paris il n'y a donc pas de problème".

L'écart chez ADP est actuellement de 1 à 22,6

ADP avait indiqué précédemment qu'au sein du groupe, l'écart de salaire était de 1 à 22,6. La rémunération du PDG d'ADP s'est élevée à 553.000 euros au titre de 2011, notamment à cause de la part variable liée aux bons résultats du groupe, a-t-il précisé par ailleurs. Ce montant comprend tout, y compris les avantages en nature tels que voiture de fonction. Son salaire fixe, qui s'élève à 370.000 euros, est bloqué depuis 2008, à la demande de Pierre Graff, et ce en raison de la crise financière. Une rémunération bien moindre que celles d'autres entreprises du même calibre qui lui permet de n'être que très peu concerné par le projet de François Hollande. Il le sera d'autant moins que Pierre Graff sera atteint par la limite d'âge en novembre (il aura 65 ans) et qu'il devra quitter l'entreprise.