Pas de hausse de la TVA ni de la CSG répète Ayrault

Par latribune.fr  |   |  286  mots
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Dans un entretien à Mediapart, le Premier ministre réaffirme qu'il ne prévoit pas de hausse de la TVA ni de la CSG. Il plaide par ailleurs pour laisser plus de temps à la Grèce.

François Hollande s'est engagé à réduire le déficit public de la France de 4,5% du produit intérieur brut fin 2012 à 3 % fin 2013 et à parvenir à l'équilibre des comptes publics fin 2017. Une première depuis 1974.

Pour autant, comme l'a rappelé Jean-Marc Ayrault dans un entretien à Mediapart diffusé dimanche, « Nous n'augmenterons jamais la TVA, ni la CSG pour combler les trous du budget de l'Etat », excluant le recours à ces impôts y compris pour financer la protection sociale.

« On vient de supprimer la TVA Sarkozy en juillet au Parlement, ce n'est pas pour la remettre en place, a-t-il précisé. Il y a des discussions sur une fiscalité écologique, mais elle n'a pas encore été arbitrée. » Des propos qui viennent confirmer ceux tenus par le ministre de l'Economie Pierre Moscovici, qui avait également précisé que le Livret A ne serait pas fiscalisé, ni les retraités davantage taxés.

La BCE doit jouer "un vrai rôle de banque centrale"

Concernant la crise de la dette, ». « La solution ne peut être la sortie de la Grèce de l'euro », a- affirmé, le Premier ministre, estimant que l'on pouvait envisager de laisser plus de temps à la Grèce pour relever ses finances publiques, à condition que ses projets de réforme soient « sincères ». La Grèce demande un délai supplémentaire pour accomplir les reformes exigées par ses créanciers (UE et FMI) en échange de leur aide financière.

Pour Jean-Marc Ayrault, la Banque centrale européenne doit pouvoir aller plus loin et jouer « un vrai rôle de banque centrale ». Il a également estimé insuffisants les 120 milliards d'euros prévus pour relancer la croissance en Europe, même si « c'est mieux que rien. »