"Il n'y aura pas d'effort fiscal après 2013", assure le ministre du Budget

Par latribune.fr, avec AFP  |   |  242  mots
Le ministre du Budget reconnaît que "les acteurs économiques ont besoin de stabilité fiscale."Copyright Reuters
Jerôme Cahuzac a reconnu dimanche que "les acteurs économiques ont besoin de stabilité fiscale."

La stabilité fiscale tant souhaitée par les entrepreneurs français, en particulier, deviendra-t-elle une réalité? Le ministre du Budget, Jerôme Cahuzac, a affirmé dimanche que le nouveau budget, marqué par une hausse de 20 milliards d'euros de la fiscalité, n'augurait pas de nouveaux efforts demandés aux Français, et a assuré que la stabilité en matière d'impôts prévaudrait après 2013.

"L'effort fiscal, nous le demandons en 2013. Il n'y aura pas d'effort fiscal ensuite car le président de la République s'est engagé à la stabilité", a indiqué M. Cahuzac lors du Grand Rendez-Vous Europe 1/I-Télé/Le Parisien. Après 2013, il faudra de la stabilité fiscale "car les acteurs économiques (en) ont besoin". "A partir de 2015, nous prévoyons (...) de commencer à diminuer les prélèvements obligatoires", a-t-il fait valoir.

"Nous avons deux années difficiles ou très difficiles devant nous", a reconnu M. Cahuzac, invité à commenter les grandes lignes du budget 2013 de la France, dont il a été le grand artisan. L'effort demandé dans le budget 2013 est "un peu rude" pour les "plus aisés de nos compatriotes", a-t-il admis. "Mais tout le monde doit faire un effort".

M. Cahuzac a contesté que les mesures du nouveau budget puissent handicaper la croissance économique, comme l'affirme l'opposition. "Je pense que la croissance sera là car les mesures que nous prenons, même si elles sont difficiles pour les Français, ne sont pas récessives".