Compétitivité : une majorité de cadres fait confiance au plan Ayrault

Par latribune.fr  |   |  307  mots
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Une majorité relative de cadres (41% contre 38%)) estime que le pacte de croissance du gouvernement est "susceptible d'améliorer la compétitivité des grandes entreprises françaises", selon le baromètre Viavoice pour HEC, Le Figaro et France Inter, publié lundi.

Les cadres sont une majorité relative (41% contre 38%) à considérer que le plan Ayrault aura un effet positif sur la compétitivité des grandes entreprises françaises, selon le baromètre Viavoice pour HEC, Le Figaro et France Inter.

51% des cadres de moins de 30 ans fait confiance au plan Ayrault

Cette opinion est notamment partagée par 46% des cadres d'entreprises de plus de 500 salariés et 51% des cadres de moins de 30 ans. En ce qui concerne les PME, 40% des cadres interrogés pensent que ce plan gouvernemental va améliorer leur compétitivité, 40% n'y croient pas. En revanche, 46% des cadres ne comptent pas sur ce pacte national pour favoriser la croissance. 37% estiment au contraire qu'il pourra l'améliorer. Et 50% d'entre eux pensent que le plan du gouvernement n'est pas susceptible d'améliorer la situation de l'emploi. 29% sont d'un avis contraire.

Les cadres optimistes sur leur situation personnelle

Interrogés sur leur situation personnelle, les cadres se montrent un petit peu plus optimistes. 17% pensent que dans les mois qui viennent, leur situation financière va s'améliorer (ils n'étaient que 11% en octobre). 41% estiment au contraire que leur situation va se dégrader, ils étaient 51% dans le précédent baromètre. Pour 84% des cadres, le nombre de chômeurs va augmenter dans les mois qui viennent.

Ce sondage a été réalisé en ligne du 15 au 19 novembre, auprès d'un échantillon de 400 personnes, représentatif de la population des cadres résidant en France métropolitaine, issus du secteur privé et du secteur public (méthode des quotas). Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé le 6 novembre un Pacte pour la croissance, la compétitivité et l'emploi dont les principaux points sont un crédit d'impôt de 20 milliards d'euros à terme pour les entreprises, des hausses de TVA et des économies budgétaires pour le financer.

Avec AFP