Salaire des patrons : Jean-Christophe Cambadélis aura des regrets

Par latribune.fr  |   |  218  mots
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Jean-Christophe Cambadélis a expliqué vendredi que son camp "aurait aimé" qu'il y ait une loi encadrant les salaires ou stock-options des grands patrons, mais, a-t-il expliqué, "la crise est très complexe".

Jean-Christophe Cambadélis a tenté de justifier le renoncement à une loi encadrant les salaires et les stock-options des patrons vendredi, sur l'antenne de iTélé. Selon lui, son camp "aurait aimé" qu'il y ait une loi. Mais pour le député socialiste, "la crise est très complexe", et les circonstances ne sont pas favorables à une telle mesure.

Pas de reculade, selon Jean-Christophe Cambadélis

Interrogé sur cette "reculade" du gouvernement, qui a renoncé à légiférer sur la gouvernance des entreprises, l'élu de Paris a réfuté, mais a admis qu'à "l'évidence, on n'est pas au niveau que nous nous étions nous-mêmes fixé". 

Le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici, a expliqué jeudi préférer "miser sur une autorégulation exigeante" plutôt que légiférer. Pourquoi ce changement ? "La réalité de la crise est complexe, c'est très, très difficile aujourd'hui de faire passer ce type de loi dans un moment où nous avons besoin de tous pour avancer", a dit Jean-Christophe Cambadélis. Les députés PS ne risquent-ils pas de se déchaîner, notamment à la gauche du parti ? "Se déchaîner, je ne pense pas, le regretter, certainement". "Il est évident qu'on aurait aimé que cela puisse être fait", a encore dit le député.