Arbitrage Adidas : la justice va saisir des biens appartenant à Tapie

Par latribune.fr  |   |  248  mots
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Selon Le Monde, les juges chargés de faire la lumière sur l'arbitrage controversé dans l'affaire Adidas ont délivré des saisies pénales le 28 juin.

Une villa à St Tropez, deux assurances-vie et des parts dans le capital social d'un hôtel particulier parisien: voilà les biens que la justice a décidé de saisir dans le cadre de l'enquête sur l'arbitrage controversé dans l'affaire Adidas. Elle touche ainsi l'homme d'affaires au porte-monnaie en justifiant ces demandes par le fait que "Bernard Tapie apparaît comme le principal bénéficiaire des sommes versées par le CDR [l'organisme chargé de solder le passif du Crédit lyonnais] au terme d'une escroquerie dont il apparaît comme l'un des organisateurs".


La villa de Bernard Tapie sur les hauteurs de St Tropez fait partie des biens saisis. / GoogleMap

Selon Le Monde, les deux juges du pôle financier Serge Tournaire et Guillaume Daïeff, chargés de faire la lumière sur les conditions de cet arbitrage qui a permis à Tapie de percevoir 403 millions d'euros en 2008, ont délivré une série de saisies pénales le 28 juin. L'agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués (AGRASC) va être chargée de procéder à ces actes de saisie pour le compte de la justice.

Et cela pourrait bien ne pas s'arrêter là: les juges ont demandé l'avis du parquet de Paris pour saisir les parts de l'homme d'affaires sur la SA Groupe Hersant Media, les journaux La Provence et Nice-Matin.

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