"Les entreprises bénéficieront en 2014 d'une baisse des prélèvements obligatoires" (Cazeneuve)

Par latribune.fr  |   |  302  mots
Le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve, assure que les prélèvements obligatoires sur les entreprises baisseront en 2014, en réponse aux cartons jaunes brandis la veille par un millier de chefs d'entreprises
Le ministre du Budget assure que les prélèvements obligatoires sur les entreprises baisseront l'an prochain, en réponse aux avertissements lancés la veille par un millier de chefs d'entreprises.

"Contrairement à ce que j'entends, les entreprises bénéficieront en 2014 d'une baisse des prélèvements obligatoires", assure le ministre du Budget, Bernard Cazeneuve, dans un entretien publié ce mercredi sur le site de Libération. Une annonce en forme de réponse au carton jaune adressé la veille au président, François Hollande, lors d'une réunion à Lyon, à l'appel du Medef et de la CGPME.

Bernard Cazeneuve assure que les impôts sur les entreprises baisseront:

"à hauteur de 10 milliards d'euros avec le crédit d'impôt compétitivité emploi (Cice), qui correspond à une baisse de 4% du coût du travail en 2013 (et) à hauteur de 2 milliards pour des mesures prises l'an dernier et non-reconduites cette année".

Une réponse au cri de douleur fiscale des patrons ?

Le ministre estime en outre "avoir raison de tendre la main, mais pas la joue". Bernard Cazeneuve lance ainsi au passage un appel pour "passer en France de la culture de la confrontation à celle du compromis", après avoir souligné que "le monde patronal est encore dans la dynamique de l'élection interne au Medef".

De quoi apaiser le vent de révolte qui souffle du côté des patrons en proie à un fort "ras-le-bol fiscal". Réunis pour la première fois à une tribune de chefs d'entreprises depuis la loi sur les 35-heures, le président du Medef, Pierre Gattaz, et son homologue de la CGPME (confédération générale des petites et moyennes entreprises), Jean-François Roubaud, ont toutefois indiqué mardi que le rassemblement de Lyon n'était "pas une rébellion, pas une révolution, mais une mobilisation de chefs d'entreprises qui sont en souffrance" et qu'il fallait "entendre leur cri d'alarme". Celui-ci semble avoir été entendu.

Pour aller plus loin: le CICE ne sert à rien pour les TPE