696.965 euros : ce qui ne sera pas remboursé à Marine Le Pen pour sa campagne

Par latribune.fr  |   |  330  mots
Marine Le Pen a déclaré 9 millions d'euros de dépenses au titre de la campagne présidentielle de 2012, 7,66% lui ont été refusés / Reuters. (Crédits : <small>DR</small>)
Le Conseil constitutionnel a rejeté le remboursement de près de 700.000 euros déclarés par Marine Le Pen au titre de ses dépenses pour la campagne présidentielle de 2012.

Le Conseil constitutionnel ne fait pas de cadeau. Outre le rejet des compte de campagne de Nicolas Sarkozy, elle a également épinglé ceux de Marine Le Pen, comme l'indique le Canard enchaîné daté de ce 23 octobre et confirmé par la Commission nationale chargée des comptes de campagne. 

Près de 700.000 euros rejetés

Dans le rapport de cette commission datant de septembre, il était déjà indiqué que sur les 9.095.908 millions d'euros de dépenses déclarés par la candidate du FN, 696.965 ont été retranchés (soit 7,66%). Motif de ces rejets? Le caractère "non électoral" de certaines dépenses, comme des nuits d'hôtel à Nice à 1 363,80 euros en septembre 2012 dans le cadre de l'université d'été du parti (selon un chiffre avancé par le Canard enchaîné).

Pas de remboursement pour les dépenses habituelles du parti

Les dépenses "habituelles du parti" comme l'organisation d'une université d'été justement, ne sont pas non plus retenues. Pour ce motif, la Commission aurait retranché plus de 100.000 euros aux dépenses déclarées par Marine Le Pen. De la même manière, l'organisation d'une soirée pour un comité de soutien, en 2011, et des "22.438 euros de petits fours" ont eux aussi été rejetés. 

D'autres retranchements

Aucune dépenses des autres candidat n'a été remboursée telle quelle, mais la numéro 1 du FN est celle qui a vu la plus grosse somme amputée. Vient ensuite François Bayrou (249.955 euros rejetés sur plus de 7 millions dépensés) et Jean-Luc Mélenchon (137.653 euros, mais seulement 1,45% des dépenses déclarées). Nicolas Dupont-Aignan s'est quant à lui vu retoquer près de 11% des sommes dépensées. 

Des réintégrations peuvent être opérées, cela a d'ailleurs été le cas pour les trois candidats précités (entre 773 euros pour le chef de file de Debout la République à 21.300 euros pour celui du MoDem). Aucune n'a été réalisée pour Marine Le Pen.