La recapitalisation de PSA "ne coûtera pas d’argent au contribuable" (Montebourg)

Par latribune.fr  |   |  241  mots
Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg assure que l'entrée au capital de PSA par l'Etat serait financé par des cessions dans des grandes entreprises françaises.
Le ministre du Redressement productif a assuré que l’entrée de l’Etat au capital de PSA Peugeot-Citroën était un "acte de patriotisme industriel".

Arnaud Montebourg l'assure: la recapitalisation de PSA "ne coûtera pas d'argent au contribuable." "C'est un acte de patriotisme industriel", a-t-il justifié. Invité ce mardi sur RTL, le ministre du Redressement productif est revenu sur l'annonce par le constructeur automobile de l'entrée au capital du chinois Dongfeng et de l'Etat français dans le cadre d'un projet d'augmentation de capital de l'ordre de 3 milliards d'euros.

Selon le ministre, le gouvernement compte financer l'opération à partir des recettes tirées de cessions de participations dans d'autres entreprises. Il a précisé:

"Nous avons 71 participations dans des grandes entreprises françaises qui pèsent 68 milliards d'euros. Et nous avons décidé d'en vendre à dose homéopathique dans un certain nombre d'entre elles pour réinvestir dans PSA."

"Alliance sur un pied d'égalité"

Selon les termes de l'entente, le groupe chinois, l'Etat et la famille Peugeot devraient se retrouver à égalité, à 14% du capital de la firme automobile. "Il s'agit en fait d'une alliance sur un pied d'égalité qui permet à PSA et à la France de se déployer de nouveau", a poursuivi le ministre.

Arnaud Montebourg n'a pas souhaité donner de détail sur le montant que pourraient représenter ces participations. Les modalités de l'opération - et notamment son prix d'émission - restent encore à définir. Le cours de bourse de PSA Peugeot-Citroën a ouvert à 10.10 euros ce mardi (en chute de 12% par rapport à la clôture de vendredi).