"Nous pouvons faire plus de 1% de croissance" (Moscovici)

Par latribune.fr  |   |  320  mots
"Plus vite nous avons des économies, plus forte est la croissance, plus importante est la marge de manoeuvre," a expliqué Pierre Moscovici en réponse aux rumeurs de baisse d'impôts des ménages dés 2015. (Photo : Reuters)
La France pourrait faire plus de 1% de croissance en 2014, selon le ministre de l'Économie et des Finances Pierre Moscovici

"S'il y a une reprise de la confiance, s'il y a une mobilisation de tous, s'il y a un rassemblement large des Français, nous pouvons faire plus de 1% de croissance dès 2014"

Voici l'annonce faite ce mercredi matin par le ministre de l'Économie et des Finances Pierre Moscovici au micro de RMC, alors qu'il tentait d'enrayer la polémique montante sur l'idée d'une baisse d'impôts des ménages née hier d'une fuite à l'Élysée.

Baisse d'impôts pour les ménages en 2015...

"On va essayer de se mettre en capacité dès 2015 de pouvoir avoir une première baisse d'impôts". Ce sont en effet les quelques mots qui ont filtré mardi. "Ce n'est pas tranché," avait tenté de tempérer une autre source citée par Reuters, sans que cette atténuation ne suffise.

"Faire croire que les impôts baisseront en 2015 (...) n'est pas raisonnable," avait aussitôt réagi le secrétaire général de la CGT Thierry Lepaon.

... si la croissance est suffisante

De fait, l'objectif principal du gouvernement reste une réduction des dépenses de 50 milliards d'euros d'ici à 2017, a rappelé Pierre Moscovici ce mercredi. Ce n'est que grâce à la réduction de ces dépenses, selon lui, que la France retrouvera le chemin de la croissance.

"Plus vite nous avons des économies, plus forte est la croissance, plus importante est la marge de manoeuvre," a ainsi martelé le ministre de l'Économie et des Finances, qui conditionne des baisses d'impôts en 2015 à ce retour plus important que prévu de la croissance.

Pierre Moscovici avait déjà annoncé la possibilité d'une croissance à plus de 1% dés cette année il y a quelques jours. Mais la projection officielle du gouvernement reste à 0,9% en 2014 et à 1,7% en 2015, a tempéré le ministre. Aucune baisse d'impôt pour les ménages n'est programmée dans l'état actuel des prévisions.