Le gaz de schiste ? Un « casus belli » selon Duflot

Par latribune.fr  |   |  228  mots
« Ce n'est pas une affaire politicienne ou entre partis : décider d'exploiter les gaz de schistes, c'est mettre en péril une partie de notre sous-sol » a déclaré samedi Cécile Duflot. (Crédits : AFP)
La ministre écologiste chargée du Logement a indiqué qu'un revirement du gouvernement sur l'exploitation des hydrocarbures de schiste reviendrait à « mettre en péril une partie de notre sous-sol. »

Décider d'exploiter les gaz de schiste constituerait de la part du gouvernement un « casus belli », a indiqué samedi Cécile Duflot la ministre écologiste chargée du Logement. Interrogée sur RTL, la ministre a répondu positivement à la question et confirmé les propos tenus la veille par la secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), Emmanuelle Cosse.

 « Je pense en général et en particulier la même chose qu'Emmanuelle Cosse (...) et ce n'est pas une affaire politicienne ou entre partis : décider d'exploiter les gaz de schistes, c'est mettre en péril une partie de notre sous-sol, tout ça parce qu'on ne veut pas engager la vraie transition énergétique qui vise à développer les énergies renouvelables et les économies d'énergie » , a déclaré Cécile Duflot.

Or le ministre du Redressement Productif Arnaud Montebourg compterait publier après les élections municipales un rapport défendant une nouvelle technique expérimentale d'exploitation des hydrocarbures de schiste, consistant à utiliser du "fluoropropane" comme alternative à la fracturation hydraulique interdite en France, selon le Canard enchaîné.

Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a déclaré jeudi que « avant d'aller chercher des gaz de schiste à 1.500 m de profondeur, commençons par valoriser le gaz qui se trouve dans la matière organique dont nous disposons », en référence à l'exploitation du méthane naturellement disponible.