Qui sont les patrons invités par l'Elysée pour son opération de séduction ?

Par latribune.fr  |   |  339  mots
Jean-Marc Ayrault a reçus plusieurs patrons de grandes entreprises internationales dimanche à Matignon.
Les dirigeants d'une trentaine d'entreprises internationales sont reçus ce lundi à l'Elysée.

L'opération a commencé dimanche. Des patrons étrangers attendus ce lundi à l'Elysée était reçus pour un dîner à Matignon. A la table de Jean-Marc Ayrault les patrons de Siemens, Volvo, General Electric ou Nestlé mais aussi les dirigeants de fonds du Qatar et du Koweït ont côtoyé plusieurs ministres.

Etaient présents: Arnaud Montebourg (Redressement productif), Fleur Pellerin (Economie numérique), Nicole Bricq (Commerce extérieur), Geneviève Fioraso (Enseignement supérieur), Sylvia Pinel (Artisanat), Hélène Conway-Mouret (Français de l'étranger).

Légion d'Honneur

Le véritable "Conseil stratégique" doit avoir lieu ce 17 février à l'Elysée. En tout, 34 dirigeants de grandes entreprises internationales sont attendus, dont le patron d'Adecco, Patrick de Maeseneire, celui de Bosh, de la chaîne britannique Kingfisher ou bien encore du groupe de e-commerce japonais Rakuten, Hiroshi Mikitani. Ce dernier a d'ailleurs été décoré de la Légion d'Honneur par le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius. 

 

Un seul établissement bancaire sera représenté: Santander. Une invitation d'autant plus symbolique que la filiale bancaire de PSA serait proche d'une alliance avec la banque espagnole

Au programme des discussions: l'accessibilité du marché français, la fiscalité et la flexibilité du marché du travail. A la fin de la journée de travail ministres français et patrons invités seront rejoints par le président de la République.

"Que la France soit à la hauteur"

 Le but: les convaincre de miser davantage sur la France, où les investissements directs à l'étranger ont chuté de 77% l'an dernier selon un rapport de l'Onu.

>> Les investissement directs étrangers en France sont en chute libre

"L'investissement est, et a été, dès le départ, une priorité de mon gouvernement", a précisé le Premier ministre.  "Mon ambition est que la France soit à la hauteur des grandes mutations du monde", a-t-il ajouté.