Les Français moins pessimistes pour leur pouvoir d'achat

Par latribune.fr  |   |  273  mots
Les Français ne sont plus "que" 53% à avoir peur pour leur pouvoir d'achat. Mais seulement 6% d'entre eux comptent augmenter leurs dépenses. (Photo : Reuters)
La proportion des Français inquiets pour leur pouvoir d'achat au cours des prochains mois est en nette baisse. Ils n'ont pas pour autant l'intention d'augmenter leurs dépenses.

On ne peut encore parler de regain d'optimisme. Mais le pessimisme des consommateurs français cesse de gagner du terrain, selon le baromètre Viavoice pour France Info - Les Echos. La proportion de Français inquiets pour leur pouvoir d'achat au cours des prochains mois est en effet en nette baisse.

"Les Français ne sont plus 'que' 53% à estimer que leur pouvoir d'achat va diminuer au cours des trois prochains mois. Ce qui marque une baisse de six points par rapport au mois dernier et de dix points par rapport à novembre 2013", souligne le journal économique.

Point important précise le quotidien, "ce recul des inquiétudes s'observe dans toutes les catégories socioprofessionnelles."

Pas de quoi s'emballer

Pour autant, il "ne modifie pas véritablement les intentions de comportement pour l'avenir", note dans le quotidien François Miquet-Marty de l'institut Viavoice.

Concrètement seuls 6% des Français ont en effet l'intention de dépenser "plus d'argent que ces derniers mois", soit un score stable par rapport aux données enregistrées en janvier.

"Cette stabilité anticipée des comportements de dépenses s'explique par une prudence persistante et des contraintes financières toujours fortes. Et, malgré la baisse observée des inquiétudes, 53% des Français estiment encore que leur pouvoir d'achat va diminuer au cours des trois prochains mois", précise François Miquet-Marty.

"Autre donnée qui ne change pas, les impôts restent la dépense la plus porteuse d'inquiétude au cours des trois prochains mois. Depuis juin 2013, la pression fiscale est la première source de crainte des Français pour leur pouvoir d'achat", conclut Les Echos.