2 Français sur 3 se disent prêts à changer de métier

Par latribune.fr  |   |  375  mots
91% des actifs estiment que, dans les années à venir, de plus en plus de personnes exerceront plusieurs métiers différents au cours de leur vie professionnelle.
80% des salariés jugent que la formation professionnelle, dont la réforme vient d'être votée par le Parlement est importante pour leur maintien dans l'emploi, selon un sondage Opinionway pour l'Afpa publié mercredi.

Un salarié sur deux envisage une reconversion professionnelle dans les trois ans à venir. C'est l'un des enseignements de l'étude réalisée par l'Afpa (1er organisme de formation professionnelle de France) et Opinionway dévoilée ce mercredi lors d'une conférence de presse live-tweetée par @Afpa_Formation:

Dans le détail, 80% des salariés jugent la formation professionnelle, dont la réforme vient d'être votée par le Parlement, comme importante pour leur maintien dans l'emploi. D'ailleurs l'immense majorité des actifs (91%) estime que, dans les années à venir, de plus en plus de personnes exerceront plusieurs métiers différents au cours de leur vie professionnelle.

Une préférence pour les services aux entreprises

Un sentiment partagé par les demandeurs d'emploi. 96% d'entre eux jugent ainsi la formation professionnelle importante pour leur permettre de retrouver un emploi. Aussi, près de neuf chômeurs sur 10 (88%) se disent-ils prêts à être formé pour un métier qui peine à recruter, tout en affichant une préférence pour le secteur des services.

La majorité des demandeurs d'emploi "aimerait" en effet plutôt travailler dans le secteur des services aux entreprises (62%), de l'énergie renouvelable et de l'écoconstruction (63%) ou encore du commerce et de la distribution (59%).

Orienter 130.000 chômeurs vers des emplois vacants

A l'opposé, seuls 39% aimeraient officier dans l'hôtellerie-restauration et le tourisme, un quart (24%) dans le bâtiment, deux secteurs qui peinent à susciter des vocations et figurent en bonne place dans le "plan de formations prioritaires" lancé par le gouvernement afin d'orienter 130.000 chômeurs vers des emplois dits vacants.

Par ailleurs, un demandeur d'emploi sur deux serait prêt à accepter une offre dans son département, 28% dans sa région, 22% dans toute la France. Mais près d'un sur trois (28%) refuserait une offre en dehors de son agglomération.

Enfin, côté employeurs, un chef d'entreprise sur quatre déclare qu'il existe un ou plusieurs emplois dans son entreprise pour lequel il ne parvient pas à recruter de collaborateurs faute de trouver la personne avec les compétences requises (pour la moitié d'entre eux).