Déficit public : "La France est un pays qui tient ses engagements" (Manuel Valls)

Par latribune.fr  |   |  293  mots
Le Premier ministre, en déplacement à Berlin pour une conférence du parti social-démocarte SPD) a affirmé que la France tiendrait ses engagements en matière de stabilité budgétaire.
Le Premier ministre français, en déplacement à Berlin ce lundi a affirmé que la France tiendrait ses engagements en matière de stabilité budgétaire.

"La France par ailleurs est un pays qui tient ses engagements (...) Personne ne peut mettre en doute [sa] crédibilité" en matière d'assainissement budgétaire."

Manuel Valls, en déplacement à Berlin, pour une conférence du parti social-démocrate SPD), a réaffirmé lundi l'engagement français de réduire son déficit à 3% du produit intérieur brut fin 2015. Le Premier ministre répète ainsi un engagement déjà pris par le ministre des Finances, Michel Sapin, une semaine plus tôt. 

L'exécutif a-t-il plié ?

L'an dernier, le déficit public a atteint 4,3% du PIB en 2013, légèrement supérieur aux 4,1% promis initialement. Le doute planait sur une possible nouvelle demande de délai à Bruxelles. Mais il semblerait bien que Paris se soit pliée aux exigences de la Commission. D'après des informations de la Tribune, le gouvernement aurait seulement obtenu de pouvoir rendre en retard sa copie sur son programme pour économiser 50 milliards d'euros. Au lieu du 30 avril, la remise du programme de stabilité aurait plutôt lieu le 7 mai. 

Dernier délai accordé en 2013

Plusieurs représentants des institutions européennes ont pressé le gouvernement français de tenir ses promesses. Le 1er avril, Olli Rehn, le commissaire européen aux Affaires économiques a par exemple rappelé que Paris avait déjà obtenu des délais. Dix jours plus tard, le Français Michel Barnier, commissaire européen au Marché intérieur est allé dans le sens de son collègue en appelant à la France de ne pas "casser le pacte de confiance". 

Pour préserver ses chances de retrouver un niveau de croissance suffisant, le gouvernement français a été autorisé à dépasser la limite de 3% imposée par le traité de Maastricht en mai 2013.