Anne Hidalgo craint que le travail du dimanche ne coûte (trop) aux contribuables

Par latribune.fr  |   |  238  mots
Anne Hidalgo estime que l'interdiction du travail le dimanche dans les grandes surfaces alimentaires a permis la sauvegarde de nombreux emplois. (Photo : Reuters)
La nouvelle maire de Paris estime qu'il faut procéder à des négociations entre les différents acteurs concernés par le travail du dimanche, qui implique notamment la mise en place des services de propreté de la ville.

Anne Hidalgo pose ses conditions. Selon la maire (PS) de Paris, une "négociation sociale et territoriale" est nécessaire pour un éventuel élargissement du travail dominical dans la capitale. Elle a mis en garde contre ses possibles conséquences néfastes pour le petit commerce, ce lundi sur France 2.

"Si on ouvre les magasins le dimanche cela veut dire un service de propreté, de nettoyage. Payé par qui ? Par les contribuables parisiens", a ajouté la maire de Paris, qui veut éviter une augmentation des impôts dans la capitale.  

Négocier avec tous les acteurs concernés

Une réponse à Laurent Fabius qui, en tant que ministère des Affaires étrangères, chapeaute désormais le Commerce extérieur et le Tourisme, a récemment plaidé pour une plus large ouverture des magasins le dimanche, notamment dans les zones à forte concentration de tourisme, prenant en exemple les grands magasins parisiens du boulevard Haussmann.

"Il y aura sûrement un dispositif législatif, mais pour ce qui est de la traduction concrète, je souhaite associer tous les acteurs", a déclaré Anne Hidalgo, en désignant "les riverains, les associations, les petits commerçants". Elle a par ailleurs expliqué que "[sa] position n'a pas varié" :

"Si on avait autorisé le travail du dimanche dans les grandes surfaces alimentaires autour de Paris, nous n'aurions pas maintenu un commerce de centre-ville qui est très générateur d'emplois."