Droits rechargeables : les chômeurs vont-ils encore devoir patienter ?

Par latribune.fr  |   |  281  mots
Les partenaires sociaux devraient entériner ce nouvel agenda mardi prochain, lors de l'examen final de la nouvelle convention d'assurance-chômage, selon Le Figaro. (Photo : Reuters)
L'entrée en vigueur de ce nouveau système issu de l'accord du 22 mars entre patronat et syndicats, prévue pour le 1er juillet, devrait être reportée au 1er octobre, selon Le Figaro. L'ajournement devrait également concerner le nouveau régime visant à faciliter la possibilité de cumuler l'indemnisation chômage avec une activité réduite.

"Droits rechargeables" oui, mais pas tout de suite. A en croire un article publié ce vendredi par Le Figaro, les chômeurs vont devoir attendre jusqu'à l'automne pour bénéficier de l'une des promesse de l'accord conclu le 22 mars entre le patronat, la CFDT, la CFTC et FO : la possibilité de conserver leur reliquat de droits à l'indemnisation et de pouvoir les cumuler, en cas de retour au chômage, avec les nouveaux droits acquis grâce à une ultérieure période de travail.

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Selon Le Figaro, "il est désormais quasiment acquis" que l'entrée en vigueur de ces "droits rechargeables" a été reportée au 1er octobre prochain, alors que les autres mesures issues du nouvel accord assurance-chômage seront applicables dès le 1er juillet. L'ajournement devrait aussi concerner le nouveau système de "l'activité réduite", négocié aussi en mars par patronat et syndicats afin de faciliter le cumul d'indemnisation chômage et de contrats courts ou à temps partiel.

Des "difficultés techniques"

Le choix de ce nouveau calendrier serait probable à 90%, selon une source du dossier citée par le journal. Un syndicaliste a notamment expliqué que le report serait dû à des "difficultés techniques", ainsi qu'à la nécessité de former les agents de Pôle emploi.

Selon Le Figaro, les partenaires sociaux devraient entériner ce nouvel agenda mardi prochain, lorsqu'ils procéderont à l'examen final de la nouvelle convention d'assurance issue de l'accord du 22 mars. La convention devra par la suite être agrée par le ministre du Travail avant début juin.

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