"Il faut de nouvelles baisses d'impôts" (Manuel Valls)

Par latribune.fr  |   |  286  mots
Une première baisse de l'impôt sur le revenu a été entérinée la semaine dernière. Elle concerne 3,3 millions de foyers fiscaux et sera effective dès cette année. (Photo: Reuters)
Le Premier ministre estime nécessaire de baisser la fiscalité. Il s'exprime au lendemain de la défaite électorale aux élections européennes pour la majorité.

Comment réagir au choc des européennes? Après la cuisante défaite électorale pour le PS, qui n'arrive qu'en troisième position au scrutin électoral du 25 mai, derrière le FN et l'UMP, le Premier ministre s'est exprimé à la radio ce lundi matin. 

Pas question de "changer de feuille de route", a commenté Manuel Valls sur RTL, qui n'entend pas procéder à une dissolution de l'Assemblée nationale, comme l'a demandé la dirigeante du Front national, Marine Le Pen. Une réunion "de crise" est prévue dans la matinée à l'Elysée. 

"Cette fiscalité pèse lourdement sur les couches populaires"

Il a par ailleurs souhaité "de nouvelles baisses d'impôts", notamment sur le revenu "parce que cette fiscalité pèse lourdement sur les couches populaires et sur les classes moyennes". Une première baisse de l'impôt sur le revenu a été entérinée la semaine dernière. Elle concerne 3,3 millions de foyers fiscaux et sera effective dès cette année.

Mais le chef du gouvernement dit vouloir aller plus loin: 

"Je suis convaincu qu'après une augmentation de 30 milliards d'impôts entre 2010 et 2012, et la même somme depuis 2012, il faut baisser la fiscalité. On ne peut pas jouer avec la fiscalité pour ne pas baisser le déficit."

Livret A: "nous verrons"

Sur un tout autre sujet, il a également évoqué le taux du Livret A. Pour l'instant rémunéré à 1,25%, le plan d'épargne préféré des Français pourrait voir son taux réduit à 1%. "Nous verrons, je ne commente pas les informations, les rumeurs", a-t-il rétorqué, répondant que le gouvernement se laissait encore "quelques jours pour prendre un certain nombre de décisions".