Europe : Manuel Valls relance la machine infernale

Avec son plan, le gouvernement français a tenté une dévaluation interne d'envergure. Une tentative qui est risquée pour toute l'Europe.
Manuel Valls a lancé la France dans une dévaluation compétitive interne fort risquée

L'obsession du saint Graal européen des 3 % du PIB de déficit budgétaire le fait un peu oublier, mais les mesures annoncées par Manuel Valls mercredi 16 avril ne sont pas que de simples mesures de consolidation budgétaire. Du reste, l'annonce que Bruxelles était prête à accorder quelque délai le prouve. Paris a voulu en réalité franchir une nouvelle étape dans une politique économique entamée en 2011 et qui désormais s'accélère. La logique de cette politique est la suivante : libérer des capacités budgétaires pour « améliorer la compétitivité externe » du pays par une baisse des charges. Une logique nettement plus franche que celle des précédentes, notamment celle du CICE puisque les marges budgétaires se font non pas sur un alourdissement de la fiscalité qui rendait de fait le CICE moins performant, mais sur la baisse des dépenses publiques. C'est donc clairement une accélération dans cette stratégie qu'il faut bien qualifier de « dévaluation interne. »

La nécessité de la dévaluation interne

En réalité, le gouvernement français n'avait guère le choix. Incapable d'utiliser l'arme budgétaire pour relancer la croissance, Paris ne peut pas davantage jouer sur l'arme monétaire qui est entre les mains de la BCE. Du reste, même si l'euro baissait, cette baisse ne jouerait que sur 45 % des exportations françaises et ne permettrait pas de combler l'écart de compétitivité hors coût qui sépare la France de l'Allemagne puisque les deux pays ont la même monnaie. On peut même imaginer que la baisse des prix des produits allemands à l'export dans la foulée de la baisse de l'euro  entraîne un effet de fuite depuis les produits concurrents français jugés moins attractifs. Bref, même en cas de baisse de l'euro (ce qui est loin d'être acquis), il faudra, puisque l'euro « gèle » les écarts entre la France et les pays de la zone euro, acquérir un avantage coût supplémentaire pour « faire la différence. » D'autant que le renchérissement des importations obligera à faire porter l'effort sur les autres coûts de production. Voilà pourquoi la dévaluation interne est inévitable.

Une politique efficace pour la France ?

L'ennui, c'est que cette voie semble bien peu adaptée à son économie. Davantage désindustrialisée que l'Espagne et l'Italie, la France aura bien plus de mal à « profiter » de l'effet positif de l'amélioration de sa compétitivité externe, alors que la pression sur la demande interne jouera très nettement de façon négative. Le cas des exemples de 2010-2011 est frappant : l'Irlande, très fortement industrialisée a ainsi retrouvé beaucoup plus rapidement la croissance que la Grèce, peu industrialisée et peu tournée vers l'exportation. La facture sociale et économique est très différente dans les deux cas. Bref, cette stratégie de simple amélioration de la compétitivité coût ne semble pas la plus adaptée à la France. Si l'on en voulait une preuve, on pourrait observer le coût moyen horaire du travail dans l'industrie manufacturière. Selon Eurostat, ce coût, entre 2010 et 2013 a progressé de 6,7 %, contre 8,9 % en Italie et 9,9 % en Allemagne. Et pourtant, ce ne sont pas les exportations qui ont maintenu l'économie française hors de l'eau durant cette période. 

Course à l'échalote européenne

Mais, pourtant, la France est aujourd'hui encore menacée d'être décrochée en termes de compétitivité coûts. L'état des prix à la production en zone euro est fort inquiétant. Certes, en février, les prix à la production industrielle ont reculé de 0,1 % sur un an, mais c'est très insuffisant au regard des principaux concurrents européens. En Allemagne, le recul est de 0,9 %, en Italie de 1,4 %, en Espagne de 2,7 % ! La France est donc menacée d'être débordée sur ses coûts de production. Voilà pourquoi aussi le gouvernement Valls a décidé d'accélérer et de se lancer dans une dévaluation interne. Mais cette logique est redoutable, il faut faire baisser les prix plus vite que nos « partenaires » au risque d'entraîner le reste de l'économie intérieure dans cette logique et de provoquer la déflation. Car, dans cette lutte à la baisse des prix, l'investissement a peu de chance de repartir et la baisse des charges risquent de ne pas suffire. Il faudra encore baisser les coûts en licenciant et pressant les salaires. Et donc transmettre cette baisse des prix à une économie intérieure déjà comprimée par la consolidation budgétaire. D'autant que, on l'imagine bien, si la France commence à rattraper son retard, nos partenaires ne manqueront pas de réagir, notamment l'Italie et l'Espagne qui disposent de produits en concurrence directe avec les produits français.

Le retour des dévaluations compétitives… en pire !

Cela ne vous rappelle rien ? Mais si, bien entendu ! C'est la même logique que celle des dévaluations compétitives des années 1970-90. Celles dont l'euro était censé nous prémunir pour le restant de nos jours. Et ces dévaluations internes sont tout aussi dangereuses que les dévaluations externes, car elles produisent potentiellement de la déflation. Un phénomène dont il est très difficile de sortir. D'autant qu'elle est alimentée par la compétition interne à la zone euro et que l'arme budgétaire est inexploitable (souvenez-vous du pacte budgétaire et de sa « règle d'or »). Certes, il peut y avoir des effets positifs, notamment sur les investissements étrangers. Mais ce sera un phénomène lent (là aussi la concurrence va jouer à plein) et pour réindustrialiser la France, il faudra beaucoup de temps et une baisse très marquée du coût de production. 

La BCE face à sa propre impuissance

La route sur laquelle Manuel Valls vient de faire accélérer la France est donc une route sinueuse et extrêmement dangereuse. Certains estiment que le contre-feu de la BCE pourrait venir apaiser ce danger. Sans doute en partie, mais il ne règlera pas la question de la compétitivité interne à la zone euro et la nécessité de baisser les prix. Face à une telle machine infernale, Mario Draghi devra choisir un outil efficace pour agir non seulement sur l'euro, mais aussi, et puissamment, sur l'investissement. Il n'est pas certain qu'il en ait à sa disposition et l'on a vu que l'effet au final risque d'être peu probant. Et pendant ce temps-là, les dégâts sur les sociétés européennes de cette politique de contraction de la demande interne continueront de saper les systèmes politiques, rajoutant du risque au risque. Plus que jamais, l'Europe doit réagir face à cette logique. Mais le peut-elle ?

 

Commentaires 99
à écrit le 09/05/2014 à 12:38
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En réalité, même le prix d'une coupe de cheveux se retrouve dans les prix à l'exportation. La solution ? Diviser tous les revenus par 10. Nous serons ainsi compétitif même par rapport aux Chinois !

à écrit le 24/04/2014 à 15:56
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ben oui, mais tout ca il aurait fallu y penser avant... surtout puisque c'etait previsible... et prévu! en tout cas, le schema de bulle speculative suivie de dévaluation interne a la suite de la mise en place de la monnaie unique avait été décrit...

à écrit le 22/04/2014 à 11:07
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Votre article laisse sceptique. On ne peut estimer sans non-sens qu'une politique est inévitable et inadaptée. Sil elle est inévitable, c'est parce qu'elle est nécessaire, et donc a fortiori adaptée. Ce qui ne veut évidemment pas dire qu'elle est su...

à écrit le 21/04/2014 à 9:13
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La première mesure qu'à pris valls c'est de changer de voiture pour une plus grosse, il faudra un chausse pieds pour le sortir. Après il fait la une des quotidiens, une fois avec sa femme ensuite ce fut sa sœur, on ne connaît pas encore son chien c'e...

à écrit le 20/04/2014 à 11:10
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LA T V A SOCIAL POUR FINANCEE LE MEME REVENUE AU CHOMEURS ET AUX RETAITES ? C EST UNE IDEES INTERESSENTE A MEDITE ???

à écrit le 20/04/2014 à 10:33
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L'Europe a été construite pour nous livrer pieds et poings lié à la mondialisation. La France n'a plus aucune marge de manoeuvre pour réagir face à la destruction de notre société. La seule possibilité que nous ayons est de couler le système en entie...

le 21/04/2014 à 10:39
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Mourrons tous, pour mieux renaitre.....!!!!!trop fort comme logique.

le 23/04/2014 à 11:14
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On est déjà mort de toute manière... Il faut une rupture forte pour qu'un changement soit possible.

à écrit le 19/04/2014 à 16:57
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Désolé: cela fait longtemps que je n'avais pas lu un article aussi peu clair. Et pourtant, ce ne sont pas les âneries qui manquent.

le 21/04/2014 à 8:58
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Vous auriez écrit quoi vous pour éclairé notre lanterne.

à écrit le 19/04/2014 à 11:52
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pas assez d aide a l investissement ? trop de charges? ils vendent leurs produits trops chers? LES actionnaires et les banques sont trop gourmand? monaies trop fortes l euros trop fort matières prmieres trop cher, bref beaucoup de chosses a annalis...

à écrit le 19/04/2014 à 10:12
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Les mesurettes annoncees ne sont rien et je doute de leur efficacite. Tant qu'on ne se serra pas attaque aux privileges dont font partie les regimes speciaux et meme la retraite du publique, on aura rien fait. Et que dire des jours de carence.

à écrit le 18/04/2014 à 21:34
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Valls prendra des mesures dont les résultats bénéficieront à la droite en 2017. C'est le copier coller de ce qui est arrivé en Allemagne.....Un socialiste à pris des décisions impopulaires mais avec des bons résultats et c'est la droite Merkel qui e...

le 19/04/2014 à 4:58
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On s'en fout, nous sommes tous français. Les partis sont un clivage imbécile. Quiconque entreprend des réformes courageuses doit être soutenu. Droite. Gauche n'a de sens que si on entame un débat de fond sur la société, mais ce débat n'a pas eu lieu,...

le 19/04/2014 à 10:09
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si la doite avait pris le 1/4 des mesures de VALLS, les syndicats seraient déjà dans la rue et le pays serait bloqué.C'est une bonne chose que les français se rendent compte que la gauche est obligée d'appliquer des mesures impopulaires mais obligato...

le 19/04/2014 à 10:14
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+1

le 21/04/2014 à 9:00
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Faites un don à l'état au lieu de donner des leçons aux autres. Valls attend votre chèque.

le 21/04/2014 à 11:28
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Bien envoyé !!

à écrit le 18/04/2014 à 20:23
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ce qu'il a lancé est déjà une grande avancée que la droite n'a même pas amorcé, mais il est bridé par hollande qui a fait de l'affichage tout en plaçant ses hollandais pour contraindre valls à faire le minimum ; il va falloir qu'il s'impose car il fa...

le 21/04/2014 à 8:54
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Demain, si toutefois vous travaillez, votre patron vous attend pour vous diminuez votre salaire de 30%. C'est moins facile quand l'effort s'adresse à vous.

le 21/04/2014 à 11:34
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que les politiques fassent des efforts aussi! MAIS, les sacrifices, comme toujours ne s'adressent pas à eux! pour eux, les primes (comme celle partagée, alors que l'on est "soi disant en crise" !juste avant la venue de Valls!), celles de chauffage 40...

à écrit le 18/04/2014 à 19:35
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Deux instruments autrement plus efficaces pour simuler une dévaluation compétitive interne n'ont pas encore été vraiment utilisés : la TVA sociale et le revenu de base. Si on appliquait la TVA sociale pour financer la retraite et le chômage et le rev...

à écrit le 18/04/2014 à 19:17
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devaluation/ economie et innovation et chasse aux speculteurs et a levation fsicale ,,? CE N EST¨PAS LES IDESS QUI MANQUENT ? c est ont t ils la volonte est le pouvoir de faire cela???

à écrit le 18/04/2014 à 17:41
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On oublie trop ce que dit le passé pris sur le long terme (40 dernières années). - la croissance mondiale au delà de 5% n'existe pas - il y a 3 milliards de personnes supplémentaires (asie en général + inde) à prendre une part de cette croissance d...

le 18/04/2014 à 18:08
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Les politiques (D et G) sont au pied du mur. Ils ont donc commencé les mesures impopulaires après 40 ans de mesures populaires mais il manque l'exemple: ils devraient prendre un régime style europe du nord pour mieux faire accepter les décisions et d...

le 18/04/2014 à 18:17
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Un exemple stupide d'électoralisme: l'affaire du jour de carence. Il fallait mettre 2 jours à tout le monde, jamais compensé en aucune manière (assurance, mutuelle, employeur). Qui aurait hurlé ? Pas grand monde en fait. Le gain réel, je n'en sais ri...

le 19/04/2014 à 0:19
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ni se noyer dans des délires tortueux : si nos chers nule sen gestion avaient voté des budgets en équilibre depuis 30 ans, on aurait de 3 à 5% de croissance, moins de 2 millions de chomeurs, des centaines de miliards d'excédent, le potentiel de la ...

le 19/04/2014 à 12:56
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a neutral , sur le fond de l'immobilier je vous rejoint , l'assistanat et les niches fiscales a cet endroit on des effets boomerangs sur les locataires mais aussi les primo accédant , de plus les niches fiscales sur l'isolation font le jeu d'une haus...

le 19/04/2014 à 16:03
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Un vrai exemple d'électoralisme : On donne plus d'argent aux retraités qu'il n'en rentre dans les caisses. Comme les boomers sont nombreux électoralement, on reporte l'effort sur les générations suivantes, nées après 19XX... Contre exemple : Valls ...

le 21/04/2014 à 11:36
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Tout à fait VRAI

à écrit le 18/04/2014 à 17:08
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France désindustrialisée, donc libérer la fiscalité pour financer à postériori les choix des industriels qui ont délocalisé en appauvrissant massivementnotre pays...J'aimerais un patron allemand, à la tête de notre pays, plutôt qu'un "copié-collé" de...

à écrit le 18/04/2014 à 17:08
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Tout est dit dans cet article sauf l'essentiel. Pour synthétiser, Romaric Godin fait le constat amer que nous n'avons plus de politique économique, plus de politique budgétaire et plus de politique monétaire mais il ne propose rien, sinon qu'il s'int...

à écrit le 18/04/2014 à 16:35
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On va finir comme les Grecs vu que les europathes continuent a desindustrialiser la France. Une seule solution pour remonter: dévaluation de la monnaie, protectionnisme et nationalisation temporaire du système bancaire comme l'on fait les Amerlocs al...

à écrit le 18/04/2014 à 16:18
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"C'est donc clairement une accélération dans cette stratégie qu'il faut bien qualifier de « dévaluation interne. »" Une accélération ? Ouh là là là là... Vos propos n'engagent que vous fort heureusement...

à écrit le 18/04/2014 à 16:07
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s'il est vrai que la france étant désindustrialisée, la baisse des charges a peu d'effets immédiats, d'une part c'est la seule façon de tenter de ré-industrialiser et d'autre part pour la même raison, toute relance de la demande aggrave le déficit du...

à écrit le 18/04/2014 à 15:51
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Je ne partage pas l'analyse de Romaric Godin, si la France doit diminuer ses dépenses publiques, à cet égard le plan Valls est insuffisant..., les dépenses de l'Etat devraient diminuer d'au moins 30 milliards €...! Grand absent du plan Valls, une st...

à écrit le 18/04/2014 à 15:48
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Et je ne parle pas d'Ariane Espace ou d'Airbus et de Dassault (même si il y a d'autres raisons comme le véto US aux exportations de Rafale dans un bon nombre de pays, et dire que probablement nos avions sont meilleurs que les leurs, c'est pas nouveau...

à écrit le 18/04/2014 à 15:02
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Je vois dans le plan Valls quelque chose de non aboutit et un peu doux amère sans aucune consistance réelle économique . Il fallait s'attaquer aux réformes de structures tout de suite , les Français ont compris l'enjeu et l'Europe nous aurait pris au...

à écrit le 18/04/2014 à 14:53
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quitJe suis désolé Cher Monsieur mais je dois dire que votre raisonnement ne tient pas pour deux raisons, les grandes entreprises françaises et certaines allemandes (comme entre autres SAP et demain VW pour sa branche principale donc non Audi Porsche...

à écrit le 18/04/2014 à 14:48
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le marché est mondial quand on est la 6°puissance ! nous n'avons que des concurrents à l'échelle mondiale ! pour la France nos produits sont dans le bas de gamme ce qui fait que nous sommes en concurrence avec les pays les plus pauvres qui ont des SM...

à écrit le 18/04/2014 à 14:42
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À lui tout seul il est une Lachine infernale.

à écrit le 18/04/2014 à 14:39
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l'article fait un constat.... et personne ne semble avoir la solution...!! Europe = avenir ??

à écrit le 18/04/2014 à 14:37
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Pourquoi cette comparaison systematique avec l'Allemagne !Nos produits ne sont pas positonnés de la meme maniere

à écrit le 18/04/2014 à 14:24
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"Investir"... Bonne blague. L'investissement industriel rapporte environ 2% sur du long terme. L' "investissement" financier, 4-6% en immédiat. Qui choisit quoi..??

le 18/04/2014 à 14:40
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tant que les actionnaires exigeront des résultats à deux chiffres, vous avez tout à fait raison...!!

à écrit le 18/04/2014 à 14:17
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Ok, c'est déflationniste. En même temps, ce n'est sûrement pas très grave, comme avec les autres, il s'agit surtout de la nécessité d'ajuster notre niveau de vie boosté par de la dette-EPO vers le niveau de vie clean. Ce qui est inévitable un jour ou...

le 18/04/2014 à 15:00
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On en reparlera quand votre niveau de vie baissera de 15% (ce qui est à peu près notre différentiel de compétitivité ). En effet n'imaginez pas une minute échapper aux conséquences de la dévaluation interne et que seuls les autres la subiront ...

le 19/04/2014 à 12:58
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a claude 34 , la deflation est mortelle pour ceux qui ont un crédit long ( immobilier ) car en déflation les prix et les salaires baissent , une baisse de 15% de vos revenus pèsera fatalement sur vos crédits que vous devez rembourser , de plus si les...

à écrit le 18/04/2014 à 14:13
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passer de 7 a 15 pour cent les emplois createur de richesse les produits manufacturer et le gain totale sur tous les tableaux chomage 0 deficit 0 cotisation en hausse indemites en baisse moins de fonctionnaire a bien sur les salaires les revendi...

le 18/04/2014 à 15:04
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c'est bien de mettre des mots les uns derrière les autres, mais quand cela produit des phrases c'est encore mieux... en fait, la cible du gouvernement est limpide, couper à terme les vivres de l'éducation pour qu'aucun citoyen, comme ludwig, ne p...

à écrit le 18/04/2014 à 13:53
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En France c'est le carcan fiscal qui fait fermer les entreprises et les commerces les uns après les autres. Les liquidations judiciaires atteignent des sommets. Le chômage continue de plus belle. Ceux qui votent les taxes et impôts (pour les autres e...

le 18/04/2014 à 15:01
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Si j'ai bien compris les autres payent des taxes pour que vous vous passiez à la caisse.

le 18/04/2014 à 18:12
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Vous avez surtout bien compris qu'avec un tel matraquage fiscal, en tant que petit entrepreneur, je n'ai absolument plus l'intention de me crever le c... pour embaucher mais je mets mon entreprise au stand-by. Juste de quoi survivre et c'est tout.

le 21/04/2014 à 9:04
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À bon il n'y a que vous qui travaillez si c'était le cas ça se saurait et en plus vous êtes le seul à payer des impôts et taxes, c'est vraiment injuste. Ne fermez pas votre boîte sinon la France est foutue, je pleure.

le 21/04/2014 à 9:18
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Fermez la votre boîte le monde continuera de tourner

à écrit le 18/04/2014 à 13:30
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La France très peu industrialisée ??? N'y a t'il pas dans ce propos un poil d'exagération ?

le 18/04/2014 à 14:22
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Malheureusement, non. Nous nous sommes spécialisés dans le vin, la restauration et le tourisme, nous le payons...

le 18/04/2014 à 14:37
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Voir les chiffres depuis 12 ans....!! vous comprendrez...!!!

à écrit le 18/04/2014 à 13:21
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Il est désolant que M. Valls ne puisse mettre en route, sa grande idée, de TVA sociale avec la participation de la finance internationale, lui permettant ainsi un décalage dans le temps, entre la suppression des cotisations sociales et l'augmentation...

le 18/04/2014 à 15:56
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Vous vous êtes trompés de président, c'était une idée de Nicolas Sarkozy, rejetée par les mêmes qui sont aujourd'hui au pouvoir ;).

à écrit le 18/04/2014 à 13:19
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Bérégovoy a bien lui redressé les comptes et l'économie avec une telle politique .iI y avait rajouté une libéralisation générale des contraintes .Les résultats avaient été excellents pour le pays mais certes pas pour le parti socialiste .

le 18/04/2014 à 13:23
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La souveraineté monétaire permet bien plus de souplesse mais nous sommes sous tutelle!

à écrit le 18/04/2014 à 13:08
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En France les dépenses publiques c'est 25% du PIB. On va donc taper fort sur des activités non délocalisables. Chômage assuré pour la myriade de PME et artisans qui font une partie non négligeable de leur CA pour les collectivité locales. Et ce ne so...

le 18/04/2014 à 13:45
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Les PME et les artisans que vous citez sont financés par qui, sinoin tout le reste de l'économie? Est il utile que nos impots servent à payer des pots de fleurs sur des rond points? Le probleme de la dépense étatique, c'est que puisque l'argent n'est...

le 18/04/2014 à 14:44
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Les hôpitaux et les médecins, les casernes et l'armée, les tribunaux et les juges, les routes, les voies férrées, les enseignants et les écoles/lycées/universités.... Sûr que des truc inutiles.

à écrit le 18/04/2014 à 13:04
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on lit beaucoup de commentaires qui font référence à une dévaluation. On n'oublie pas qu'une dévaluation c'est da la perte de pouvoir d'achat ???? les 3% de bruxelles ou une devaluation c'est la même chode du point de vue du citoyen moyen : il s'app...

à écrit le 18/04/2014 à 12:59
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Votre analyse est absurde. La baisse des charges n'impactant pas le salaire net, il n'y aura pas de déflation. effectivement cela aura peut d'impact sur l' industrie. so what? c'est un début et la France n'a pas vocation à cocurrencer les pays pauvre...

le 19/04/2014 à 12:48
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helàs les faits sont têtus , les allemands ont profités grâce a leurs plans sur 2010 d'une masse salariale au cout horaire plus faible qu'en france , les espagnols ont fait de meme , nul doute que si ce pacte prend forme , allemands et espagnols ne s...

à écrit le 18/04/2014 à 12:54
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il n'y a pas de stratégie économique (dévaluation, etc...), juste une volonté de conserver des avantages pour certaines catégories...

à écrit le 18/04/2014 à 12:37
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Si l'on croit au titre, ouhlala Valls va brasser le monde entier ... et même plus. Allez, Bonne Pâques ! ... :-))

à écrit le 18/04/2014 à 11:56
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Quoiqu'il soit fait, à gauche ou a droite, c'est voué à l'échec. C'est donc que le système ne fonctionne plus. Il faut en changer et ça risque bien de passer par un abandon de l'Europe.

le 18/04/2014 à 12:31
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il serait temps !!

le 18/04/2014 à 13:58
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Et si la France quitte l'EU (ce que serait une attitude saine) quittera elle aussi l'OTAN (ce que serait une attitude encore plus saine) ?

à écrit le 18/04/2014 à 11:52
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Tout à fait d'accord avec Romaric Godin. la conclusion est pour moi différente : ce n'est pas que l'Europe ne puisse pas changer de politique ; c'est que le conseil et la commission ne veulent pas changer de politique. L'Allemagne, la Finlande fut ...

le 18/04/2014 à 13:40
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@Stanley : il ne faut pas oublier que dès l'origine, l'idée européenne a été proposée par des industriels, idée que les politiques n'ont cessé d'encourager (à part De Gaulle) à se développer jusqu'à la construction de l'UE que l'on connait aujourd'hu...

à écrit le 18/04/2014 à 11:42
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Donc le pays se désindustrialise petit à petit. Peut-on continuer dans cette direction ? J'ai l'impression que non. Et si on ne peut pas continuer comme ça, y 'a t'il des remèdes non douloureux pour que l'industrie se redresse en France ? Là encore j...

le 18/04/2014 à 12:34
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les journalistes ne "grattent" plus de nos jours, dommage !

à écrit le 18/04/2014 à 11:19
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Précision .. pour les censeurs de la tribune "je suis "trans " et chef d'entreprsie"s" ... tout le monde n'est pas méchant !

à écrit le 18/04/2014 à 11:16
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c'est un comportement suicidaire, car tous le monde se lance dans cette course et est sans fin, jusqu'à l'effondrement par la déflation. La Grande Bretagne pourtant en dehors de l'euro a tenté de réduire son déficit en ce lançant sur cette route ...

le 18/04/2014 à 13:49
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La consommation intérieure nous a sauvé de rien du tout: chomage structurel de masse, dette abyssale, voila le résultat d'un système basé sur la consommation de produits importés à bas couts: on a détruit nos emplois pour jouir du temps présent, aux ...

le 18/04/2014 à 19:07
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c'est beau de dire un dogme Réveil mais donnez moi l'alternative, qui me prouve que la déflation n'est pas ce qui nous attend, prouvez mois que le Royaume Uni en faisant la plus stricte réduction de tous ces budgets désormais pave ses rues d'or et qu...

à écrit le 18/04/2014 à 11:01
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il ne faut pas s'inquieter : Harlem DESIR "la chance pour la FRANCE" va régler le problème et Mario DRAGUI n' a qu'a bien se tenir sinon, on envoie MONTEBOURG !!!

à écrit le 18/04/2014 à 10:55
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Le problème est que si la France ne fait pas de dévaluation interne (ni de dévaluation de la monnaie puisqu'il lui faudrait sortir de l’euro) sa désindustrialisation va se poursuivre. Si la zone euro était une union de transferts où les pays riches p...

le 18/04/2014 à 11:08
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.... sortir de l'euro ... c'est impossible ! même Marine ... se goure sur le sujet !

le 18/04/2014 à 11:38
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".... sortir de l'euro ... c'est impossible !" ... Ahhh bon ... mais pourquoi ?

le 18/04/2014 à 11:48
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Marine Lepen se goure, en particulier, sur la façon de sortir de l’euro, avec notamment un référendum qu’il est impossible de faire. Ce n’est pas le lieu pour approfondir le sujet.

le 18/04/2014 à 13:21
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La seule façon de sortir de l'Euro légalement, c'est de sortir de l'UE (article 50 du TUE) mais ça, aucun parti politique ne le propose à part l'UPR.

à écrit le 18/04/2014 à 10:38
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les pays de la zone euro sont engagées dans une course au moindre cout qui se traduira par un appaurvrissement generalisé, ca commence déja tant qu on ne repartira pas les roles en differenciant les modeles economiques basés sur une monnaie de nivea...

à écrit le 18/04/2014 à 10:07
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Le plan n'aucune envergure c'est juste du blabla pour contenter Bruxelles.C'est le truc de tous les débiteurs qui baratinent leurs créanciers.IL tente mais en réalité ce plan n'est pas une dévaluation interne réelle donc pas besion de s'inquiéter

le 18/04/2014 à 13:18
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@Yoyo : attendez un peu, ce n'est que le début. Vous connaissez l'allégorie de la grenouille ébouillantée ?

à écrit le 18/04/2014 à 10:05
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Espagne, baisse des coût de production de 2.7% en jouant à l'essentiel sur les salaires..... pour produire des voitures que l'on vend ensuite dans la zone euro.... encore riche mais plus pour longtemps....... exemples, Renault et Citroen..... c'e...

à écrit le 18/04/2014 à 9:52
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mr walls fait du HOLLANDE bis il rabote les prestations sociales mais ne fait pas les reformes ex . il ponctionne les petites retraites alors que le PROBLEME est LES SUBVENTIONS AUX REGIMES SPECIAUX ET AUX ELUS .IL diminue les remboursement secu d...

à écrit le 18/04/2014 à 9:52
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A la course au moins disant au niveau internationale,il vaut mieux ne pas être dans la zone euro.Une monnaie forte associée a une réglementation fortement contraignante,je ne pense pas que se soit la condition la plus favorable.Mais bon en interne(zo...

à écrit le 18/04/2014 à 9:30
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L'analyse de l'article est intéressante quoiqu'il manque de partialité. En effet la baisse des coûts de production peut entraîner à terme une déflation au sein de la zone euro, néanmoins, nous sommes aujourd'hui dans une économie mondialisée et les i...

à écrit le 18/04/2014 à 9:25
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une analyse très pertinente , mais aussi ce pacte de bidouilles peu générer une déflation sur la consommation des ménages , cela n'est pas pris en compte , les ménages fragiles vont se serrer un peu plus la ceinture et ceux qui peuvent encore consomm...

le 18/04/2014 à 10:52
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45% de ce que consomme un ménage "moyen" vient de Chine Les Chinois ont du souci à se faire ... si j'ai bien compris !!!

à écrit le 18/04/2014 à 9:25
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La plan de Walls est aussi un souci de saine gestion et il est important de garder ca a l'esprit. Maintenant cet articlke demontre, si besoin en etait, que les regles du jeu de l'EU sont intenables. Scellees par le sceau du dogme liberal elle accule ...

le 18/04/2014 à 14:40
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Une gestion saine est une gestion durable. Or celle qu'il est en train de mettre en place est hyper récessive, donc créatrice de chômage et de moins values fiscales pour l'état. Bref, ça ne résout ni le chômage, ni le déficit, ni la dette.

à écrit le 18/04/2014 à 9:20
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Jusqu'à quand on va nous pomper. Moins de dépenses et de luxe pour les hauts du gouvernement. Est ce qu'ils sont prêts à descendre leurs salaires? Je dis bien tous. Les spaghettis bolognaises c'est aussi bon que tout le tralala qui vaut une fortune...

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