"Il est temps que cette grève s'arrête" (Valls)

Par latribune.fr  |   |  249  mots
"Nous avons abouti à un texte de loi qui refonde la SNCF, qui permet à la SNCF de préserver ses grandes missions de service public" a justifié le Premier ministre au micro de France Inter. Reuters
Le Premier ministre s'impatiente face à la grève des cheminots qui a dépassé hier soir les 10 jours. Il appelle à nouveau les grévistes à reprendre le travail, considérant avoir fait des concessions suffisantes.

Elle a déjà coûté plus de "160 millions d'euros", soit "15 trains neufs" a rappelé le patron de la SNCF Guillaume Pépy quant à la grève. Une note salée qui incite Manuel Valls à hausser encore un peu le ton. Le Premier ministre Manuel a estimé vendredi qu'il était "temps que la grève à la SNCF s'arrête". 

"La grève doit avoir un sens, ses motivations profondes doivent être comprises, ça n'est pas le cas là, donc il faut que cette grève s'arrête", a-t-il dit sur France Inter. "Ces jours de grève ont nui aux finances de la SNCF, à l'économie de notre pays, ont perturbé la vie d'usagers, d'étudiants, il a fallu une mobilisation exceptionnelle des agents de la SNCF et de l'Education nationale", a souligné le Premier ministre.

La réforme ferroviaire amendée jeudi soir

Le mouvement des cheminots, reconduit vendredi, décline au fil des reprises du travail votées par les assemblées générales des grévistes. Ces derniers sont hostiles à la réforme ferroviaire que les députés ont amendé lors de l'examen du texte achevé jeudi soir.

"Nous avons abouti à un texte de loi qui refonde la SNCF, qui permet à la SNCF de préserver ses grandes missions de service public, (...) qui préserve le statut des cheminots", a indiqué Manuel Valls, rappelant que le texte de loi avait été discuté entre la direction de la SNCF, le gouvernement et "tous les syndicats".