Intermittents : la concertation démarrera mardi (Filippetti)

Par latribune.fr  |   |  278  mots
La compensation par l'Etat du "différé d'indemnisation" promise par le Premier ministre ne sera "pas prise sur le budget de la Culture", dont les crédits seront maintenus en 2015, 2016 et 2017, a assuré Aurélie Filippetti. (Photo: Reuters)
La ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, a annoncé sur France 3 que la concertation avec l'ensemble des acteurs concernés, promise par Manuel Valls afin de remettre à plat le système de l'intermittence, commencera dès mardi prochain.

Afin d'éviter la paralysie des festivals d'été, le gouvernement souhaite visiblement aller vite sur le dossier des intermittents. La concertation, annoncée jeudi par Manuel Valls afin de remettre à plat le système, commencera donc mardi, a indiqué dimanche sur France 3 la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti. Et l'objectif sera d'aboutir "d'ici à la fin de l'année".

"Dès mardi, la concertation commence avec tout le monde, avec la CGT- Spectacle, avec les autres syndicats, avec la coordination des intermittents et précaires. Tout le monde sera entendu pour mettre en place un système plus juste et plus pérenne", a promis la ministre.

Les crédits du budget de la Culture maintenus

Répondant à l'une des craintes des intermittents, la ministre de la Culture a par ailleurs assuré que la compensation par l'Etat du "différé d'indemnisation" ne serait "pas prise sur le budget de la Culture", dont les crédits seront maintenus en 2015, 2016 et 2017.

Quant au coût de cette mesure, elle a expliqué qu'on ne pouvait "pas avoir aujourd'hui d'estimations car on ne sait pas encore combien de temps va durer la négociation".

"Plus la négociation sera courte et moins cela coûtera d'argent", a-t-elle admis.

Un "geste d'apaisement" dans l'attente d'un "accord global"

Tout en décidant d'agréer la nouvelle convention d'assurance-chômage au centre de la contestation des intermittents, le Premier ministre avait en effet annoncé jeudi que la mesure la plus décriée, le différé dans le versement des indemnisations chômage, serait "neutralisée" par l'Etat. Il s'agissait pour le gouvernement d'un "geste d'apaisement", en attendant "un accord global" sur l'intermittence.