50% des chômeurs indemnisés occupaient un emploi précaire en 2013

Par latribune.fr  |   |  331  mots
Plus de la moitié des chômeurs indemnisés (54,5%) n'ont pas le baccalauréat. (Photo : Reuters)
Selon le rapport d'activité 2013 de l'Unédic, en charge de l'assurance chômage, 38% des allocataires étaient indemnisés après une fin de CDD et 12% après une fin de mission d'intérim.

CDD et mission d'intérim. Fin 2013, la moitié des demandeurs d'emplois indemnisés étaient au chômage après la fin d'un emploi précaire, selon le rapport d'activité 2013 de l'Unédic publié lundi.

Au total, ce sont 2,56 millions de chômeurs qui étaient indemnisés par l'Unédic au 31 décembre 2013 et 4,74 millions de personnes l'ont été au moins une fois au cours de l'année 2013. 

Un tiers des indemnisés ont été licenciés

Selon les données communiquées par l'organisme paritaire qui gère l'assurance chômage, à la fin de l'année passée, 38% des allocataires étaient indemnisés après une fin de CDD et 12% après une fin de mission d'intérim. Des chiffres proches de ceux publiés l'an passé par l'Unédic

Près d'un sur trois (31%) l'était après un licenciement, dont 10% après un licenciement économique.

Enfin, 13% des chômeurs indemnisés se sont inscrits à Pôle emploi après une rupture conventionnelle, un chiffre en augmentation par rapport aux années précédentes (11,4% en 2011). Ce type de rupture de contrat à l'amiable entre salarié et employeur a été mis en place en 2008.

   >> Lire : Comment les ruptures conventionnelles poussent les seniors au chômage

Si les "licenciés" ne sont pas le premier contingent de chômeurs indemnisés, "ils sont plus souvent confrontés au chômage de longue durée", indique l'Unédic.

Les études supérieures, pas une garantie

Par ailleurs, plus de la moitié des chômeurs indemnisés (54,5%) n'ont pas le baccalauréat (plus d'un tiers (37,2%) ont toutefois un niveau de formation CAP-BEP), et 21,1% n'ont que le bac. Seul un quart des allocataires (24,4%) a fait des études supérieures.

"Si un niveau de formation peu élevé semble augmenter le risque de chômage, un niveau élevé de formation ne préserve pas totalement de ce risque", contraste l'Unédic.

Lire ici le rapport complet :