La Banque de France prévoit 0,2% de croissance au troisième trimestre

Par latribune.fr  |   |  271  mots
Quelques indicateurs positifs contribuent à laisser entrevoir une hausse du PIB au troisième trimestre.
Malgré des signes relativement encourageants relevés par la Banque de France, l'activité industrielle reste négative au deuxième trimestre selon l'Insee. Ce qui pourrait laisser anticipé une croissance moins élevées que prévue.

Une éclaircie à l'horizon? La Banque de France entrevoit une reprise de la croissance au troisième trimestre (+0,2%) selon une première estimation rendue publique ce vendredi.

Indicateurs en demi-teinte

Celle-ci se fonde sur l'observation d'indices conjoncturels dans l'industrie et les services relativement encourageants. Ainsi, dans l'industrie, production et livraisons augmentent légèrement, l'activité devrait rester stable en août, selon l'institution.

Des chiffres de l'Insee indiquent cependant une reprise en demi-teinte de l'industrie. En effet, la production industrielle s'est redressée en juin de 1,3%, après une baisse de 1,6% en mai. Mais, cela ne suffit pas à renverser la vapeur pour l'ensemble du trimestre et la production industrielle reste donc négative (-0,5%) au cours du deuxième trimestre).

L'enquête mensuelle de conjoncture auprès des entreprises de la Banque de France conclut en outre à une "amélioration de l'activité" dans les services et leur "progression à court terme".

Anticipations légèrement plus optimistes à l'Insee

Le niveau de la croissance au deuxième trimestre doit être dévoilé par l'Insee le 14 août. Elle n'était pas au rendez-vous lors des trois premiers mois de l'année. Une majorité d'économistes cités par l'AFP anticipent une stabilité ou une très faible hausse du PIB (+0,1%).

Pour les deuxième et troisième trimestres, l'Institut prévoyait fin juin une croissance de 0,3%. Un niveau légèrement supérieur à celui anticipé par la Banque de France et par un consensus d'économistes interrogés par Reuters (+0,2%). Pour l'ensemble de l'année, l'Insee prévoit une croissance de 0,4% du produit intérieur brut, tandis que le gouvernement, lui espère atteindre 1%.