Primaire à l'UMP, gaz de schiste : les moments fort du meeting de Sarkozy

Par latribune.fr  |   |  541  mots
Nicolas Sarkozy s'est de nouveau s'est prononcé pour l'utilisation du référendum en "cas de blocage" dans le débat public.
Lors de son premier meeting apour son retour en politique, il a regretté que la France "ne puisse pas profiter" du gaz de schiste. Il s'est également prononcé pour le référendum, et a fait son autocritique sur l'"échec" du RSA.

Celui qui pourrait être surnommé "le communicator", pour ses capacités de communicant, est déjà en campagne. Nicolas Sarkozy, en lice pour la présidence de l'UMP, a multitplié les annonces lors de son premier meeting pour son retour en politique. Il s'est adressé à 2.000 personnes réunies dans un gymnase de Lambersart (Nord), près de Lille, jeudi 25 septembre. Revue de détail.

  • Primaire pour l'élection présidentielle

Considéré par de nombreux militants UMP comme le candidat naturel du parti en 2007 et 2012, Nicolas Sarkozy a annoncé qu'il était favorable à un scrution interne pour désigner le candidat du parti à l'élection présidentielle de 2017.

"Il y aura des primaires, qui pourrait de bonne foi douter qu'il en fût autrement ?"

Il a ainsi répondu aux suspicions d'Alain Juppé et François Fillon qui le soupçonnaient de ne pas vouloir tenir une primaire pour désigner sein de l'UMP.

  • Que la France "profite" du gaz de schiste

Alors que le Parlement avait voté sous son quinquennat en juillet 2011 une proposition de loi UMP de Christian Jacob qui interdisait le recours à la technique de fracturation hydraulique pour exploiter le gaz de schiste, Nicolas Sarkozy regrette que la France ne profite pas de cette "nouvelle énergie":

"Je ne peux pas accepter que les États-Unis soient devenus du point de vue de l'énergie indépendants grâce au gaz de schiste et que la France ne puisse pas profiter de cette nouvelle énergie alors que le chômage ravage tant de nos territoires et tant de nos familles, c'est inacceptable."

Et de renchérir:

"Je souhaite clairement que nous réfléchissions aux conséquences du principe de précaution auquel je préférerai toujours le principe de responsabilité."

  • Favorable à l'utilisation du référendum

L'ancien président a réitéré une promesse faite pendant sa campagne présidentielle en 2012. Il s'est de nouveau s'est prononcé pour l'utilisation du référendum en "cas de blocage" dans le débat public. Il a évoqué plusieurs thèmes qui pourraient être sujets à ce scrutin dont la réduction, selon lui "indispensable", du nombre de parlementaires, et de la réforme territoriale.

Il avait déjà déclaré être favorable à ce type de scrutin dans le journal de 20H de France 2, vendredi 19 septembre.

  • "Échec" du RSA

Nicolas Sarkozy a reconnu jeudi 25 septembre "un échec" sur le revenu de solidarité active (RSA) comme "instrument de réinsertion". L'ex-président de la République considère avoir échoué à faire du "RSA un instrument de réinsertion par et dans le travail. Laurent Wauquiez (ex-secrétaire d'Etat à l'insertion professionnelle, ndlr) avait raison".

S'il a ajouté considérer que les chômeurs sont "d'abord des victimes". Il a martelé qu'"on ne pourra pas continuer à accepter qu'un chômeur de longue durée puisse refuser une activité rémunérée en cas de persistance de sa période d'inactivité".

L'ancien président de la République se déplacera à Tours le 15 octobre pour tenir un nouveau meeting. Selon le Figaro, Hervé Mariton, également candidat, s'est vu demander par la fédération locale de l'UMP de modifier son calendrier. Il prévoyait en effet un meeting le 14 octobre, soit un jour avant celui de Nicolas Sarkozy.