Deux enquêtes préliminaires ouvertes contre Luc Besson

Par latribune.fr avec AFP  |   |  312  mots
Ces procédures sont également susceptibles de concerner l'associé actuel de Luc Besson, Christophe Lambert, directeur général d'EuropaCorp.
La police enquête sur des soupçons d'abus de biens sociaux en lien avec la société EuropaCorp du réalisateur et producteur français.

Les affaires de Luc Besson intéressent le parquet de Paris depuis plusieurs mois. La première enquête ne date pas d'hier puisqu'elle a été ouverte dès octobre 2013 après un signalement des commissaires aux comptes d'EuropaCorp, mais l'information vient seulement d'être révélée par BFM Business. C'est la brigade financière de la police judiciaire parisienne qui en a la charge.

La deuxième, plus récente, fait suite à la plainte d'un ancien associé de Luc Besson, déposée en avril 2014. Elle a été confiée à l'Office anti-corruption de la police judiciaire (Oclciff). Ces procédures sont également susceptibles de concerner l'associé actuel de Luc Besson, Christophe Lambert, directeur général d'EuropaCorp.

La Cité du Cinéma au centre des enquêtes

Ce qui a retenu l'attention de la justice, selon BFM Business, c'est notamment l'organisation de soirées à la Cité du Cinéma de Saint Denis -le "Hollywood à la française" de Luc Besson-  et le transfert de droits d'organiser ces événements d'EuropaCorp à une autres société dont Luc Besson est aussi l'actionnaire majoritaire.

A l'issue de ces enquêtes préliminaires, le réalisateur va être confronté à trois issues : de nouvelles investigations menées par un juge d'instruction, la citation devant un tribunal ou bien le classement sans suite.

Ces déboires judiciaires s'ajoutent à une autre enquête ouverte en décembre 2013 elle aussi sur la Cité du Cinéma. Elle faisait suite cette fois à un signalement par la Cour des Comptes de ses conditions de financement, de sa construction et de son fonctionnement qui pourraient comporter des faits susceptibles d'êtres reconnus comme "délit de détournement de fonds publics et de recel de ce délit". Une bien mauvaise publicité pour la société EuropaCorp, déjà en mauvaise posture: en juin dernier elle chutait de 22% en Bourse.