Emploi : 67.600 postes ont été supprimés en 2014 en France

Par latribune.fr avec AFP  |   |  297  mots
Le dernier trimestre 2014 s'est maintenu stable grâce à l'intérim qui, sur cette période, a créé 23.600 emplois (+4,6%).
Le nombre de suppressions de postes dans l'emploi marchand est légèrement inférieur (de 0,4%) à celui enregistré en 2013. Le secteur tertiaire (hors intérim) est le seul à avoir finir l'année dans le vert.

67.600: ce sont les suppressions nettes de postes enregistrées en 2014 par l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), en légère diminution (-0,4%) par rapport à 2013, année où 69.000 postes avaient été rayés de la carte.

Sur l'ensemble de l'année dernière, seul le secteur tertiaire (hors intérim) a réussi à être dans le vert, avec 15.700 créations. L'intérim s'est montré "quasi-stable" (-0,2%). Mais la situation dans l'industrie (-1,2%) et dans la construction (-3,1%) a continué de se dégrader.

Un troisième trimestre stable

Le dernier trimestre s'est toutefois maintenu stable, selon les chiffres publiés vendredi 13 février par l'Insee. Ce résultat a été atteint grâce à l'intérim qui, sur cette période, a créé 23.600 emplois (+4,6%), permettant à l'emploi marchand de limiter les dégâts:, avec 5.100 postes détruits (0,0%).

L'embellie dans le travail temporaire a compensé de nouvelles baisses dans tous les autres secteurs: -11.100 postes dans l'industrie (-0,4%), -13.000 dans la construction (-1,0%) et -4.600 dans le tertiaire hors intérim (-0,0%).

Moins de destructions d'emplois prévues pour 2015

L'Insee s'attend à une situation légèrement meilleure en 2015, notamment grâce aux effets du Crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) et des autres mesures du Pacte de responsabilité. Mi-décembre, il évaluait leur impact à 80.000 emplois en 2015.

Cela ne devrait toutefois pas suffire à faire passer le secteur marchand dans le vert, mais les destructions devraient être moins nombreuses: -11.000 prévues au premier semestre. L'emploi total devrait toutefois repartir à la hausse (+18.000 postes au 1er semestre), grâce à un secteur public toujours soutenu par les emplois subventionnés.

Ce qui n'empêchera pas le chômage de poursuivre sa hausse, puisque chaque année, plus de 100.000 actifs supplémentaires arrivent sur le marché du travail.