Google reste l'employeur préféré des étudiants

Par Giulietta Gamberini  |   |  360  mots
A la deuxième place du classement 2013 d'Universum Global, Microsoft pour les ingénieurs et Goldman Sachs pour les commerciaux. (Crédits : DR)
Le roi des moteurs de recherche reste l'employeur pour les futurs commerciaux et ingénieurs d'après le classement 2013 de l'agence Universum Global. Quatre entreprises françaises seulement, dont L'Oreal, arrivent à grimper dans le Top 50.

Google reste l'employeur le plus attractif pour les jeunes, tant dans le domaine du commerce et du management que dans celui de l'ingénierie. Il est suivi dans la première catégorie par Ernst&Young  et Goldman Sachs, dans la deuxième par Microsoft et IBM - qui échangent leurs positions par rapport à l'année dernière. C'est ce qui ressort d'un sondage mené auprès de plus de 200 000 étudiants d'universités et de grandes écoles de 12 pays par l'agence internationale Universum Global, qui publie cette année son 5e classement.

Les commerciaux aiment toujours l'audit, moins les banques

Parmi les dix premiers employeurs de la filière commerce et management, le secteur du conseil et de l'audit reste très populaire: A  Ernst&éYoung s'ajoutent PwC (4e), Deloitte (7e) et KPMG (8e). Deux entreprises productrices de biens de grande consommation sont aussi bien placées : Coca Cola (9e) et P&G (qui, de 3e en 2012, devient 10e). A l'exception de Goldman Sachs, en revanche, les banques disparaissent, probablement rattrapées par la crise et par quelques scandales. Microsoft (5e) devance - de justesse - Apple (6e).

Sans surprise, les ingénieurs choisissent leurs dix entreprises préférées dans les secteurs de l'automobile (BMW Group, 5e) et de l'énergie (General Electric, 6e, et Shell, 10e). L'électronique et l'informatique pèsent aussi lourd, représentées par Apple (4e), Intel (7e), Siemens (8e) et Sony (9e).

Aucune entreprise française dans le Top10, quatre dans le Top50

Deux priorités réunissent ingénieurs et commerciaux selon le sondage: l'«innovation» et le «développement», tant en termes de production que de gestion des ressources humaines, mais aussi la «fiabilité».

Aucune entreprise française n'apparaît dans les deux Top10, et une seule grimpe dans les deux Top50 : l'Oréal, classé 15e dans la filière commerce et management et 22e dans celle de l'ingénierie. LMVH n'est reconnu que par les commerciaux, qui lui donnent la 19e place, alors que les ingénieurs apprécient Schlumberger (30e) et Schneider Electric (45e).

 

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