L'UE a adopté un important train de sanctions économiques contre la Russie

Par latribune.fr  |   |  303  mots
L'objectif est de bloquer les investissements dans certains secteurs en Crimée et à Sébastopol, notamment la construction, les transports, les télécommunications et l'énergie. (Photo : Reuters)
L'Union européenne a adopté mardi une importante série de sanctions économiques contre la Russie pour contraindre le président Vladimir Poutine à cesser tout soutien aux entreprises de déstabilisation de l'Ukraine.

L'Union européenne a décidé de passer à la vitesse supérieure dans son bras de fer sur l'Ukraine avec la Russie. "Un accord politique a été trouvé sur le paquet de sanctions économiques" au cours d'une réunion des ambassadeurs des 28 à Bruxelles, a en effet annoncé la porte-parole du service diplomatique de l'UE.

Quatre oligarques et quatre entités visés

Parmi ces sanctions, l'AFP croit savoir de source diplomatique que les avoirs de quatre hommes d'affaires russes proches du président Poutine accusé de bénéficier de l'annexion e la Crimée ou de soutenir activement la déstabilisation de l'est de l'Ukraine seraient gelés. Les noms de ces oligraques n'ont pas encore été donnés.

L'Union européenne aurait également décidé de sanctionner quatre entités dont une banque sous les mêmes accusations, sans que les noms ne soient dévoilés.

Les noms publiés mercredi

Mais les identités des oligarques et des entités sanctionnées seront publiées mercredi au Journal officiel de l'Union européenne. La liste noire de l'UE comprend déjà 87 personnes, dont une bonne partie des membres du conseil national de sécurité russe, et 20 entités interdites de visas et dont les avoirs dans l'UE sont gelés.

L'UE toujours au travail s des sanctions économiques

L'objectif est de bloquer les investissements dans certains secteurs en Crimée et à Sébastopol, notamment la construction, les transports, les télécommunications et l'énergie, a précisé une autre source européenne proche des négociations.

Les ambassadeurs ont poursuivi leurs travaux mardi après-midi avec l'examen de sanctions économiques d'envergure concernant l'accès aux marchés financiers, les ventes d'armes, les technologies sensibles dans le domaine de l'énergie et des biens à double usage militaire et civil.