Etats-Unis : le FMI relève sa prévision de croissance à 2,2%

Par latribune.fr  |   |  285  mots
Les prévisions de croissance américaine du Fonds monétaire restent inchangées à 3,1%.
Le Fonds monétaire international prévoit 0,5% de croissance de l'économie américaine en plus pour 2014 par rapport à sa prévision de juillet. L'institution salue l'amélioration du marché du travail et l'assainissement de la santé financière des ménages. Entre autres...

Alors qu'il a réduit de moitié ses prévisions de croissance pour la France en 2014 (de 0,8% à 0,4%), le FMI ne tarit pas d'optimisme pour les États-Unis. Le Fonds monétaire international a légèrement relevé sa prévision de croissance pour l'économie du pays outre-Atlantique à 2,2% pour cette année, dans son rapport sur les perspectives de la croissance mondiale publié mardi 7 octobre. Cela correspond à 0,5 point de plus que dans ses prévisions de juillet.

    Lire >> En juillet, le FMI revoit à la baisse sa prévision de croissance mondiale en 2014

Rebond après un revers passager

"Après un revers passager au premier trimestre 2014, l'économie des États-Unis a rebondi", note l'institution. Elle mentionne les conditions hivernales exceptionnelles de 2013 qui ont conduit à une contraction puis à un rebond du produit intérieur brut (PIB) de 4,2% au deuxième trimestre.

Comme porteurs de cette croissance, l'institution monétaire cite "l'amélioration du marché du travail, l'assainissement de la santé financière des ménages, des conditions financières favorables, un marché du logement plus sain [...], des investissements non-résidentiels en progrès et moins de frein budgétaire".

Une croissance à 3,1% en 2015

Pour 2015, les prévisions de croissance américaine du Fonds monétaire restent inchangées à 3,1%. S'il considère que les risques quant aux perspectives de 2015 sont "équilibrés", il estime que l'inflation pourrait grimper "de façon inattendue" provoquant une remontée des taux d'intérêt "plus rapide ou plus forte que prévu".

En outre, une répercussion des risques extérieurs n'est pas à exclure comme un ralentissement plus marqué des économies émergentes, notamment de la Chine, ou une hausse des prix du pétrole, du fait des tensions géopolitiques.